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Album
Les Collines de Waverly
Série : Pandemonium    tome 1  Album suivant

Scénario : Christophe BEC
Dessins : Stefano RAFFAELE
Couleurs : Marie-Paule ALLUARD

Humanoïdes Associés (Les) , février 2007
 
Cartonné
Format 320 x 240
56  pages  Couleurs
 
Quatrième de couverture
     « Maman, il s'est passé des choses horribles ici... Je les vois, je vois tous ces morts. »
 
Critiques
     De nos jours. Le sanatorium des collines de Waverly est une immense bâtisse désaffectée, dont la démolition en cours se heurte à des difficultés inattendues...
     1951. Ce même lieu est le théâtre d'événements étranges. Une jeune femme, Doris, y amène sa fille Cora pour des soins et, n'ayant pas d'argent, se propose comme infirmière bénévole en paiement des services médicaux. Mais Cora se montre vite perturbée, d'une part en raison des troublants propos de George, un noir énigmatique qui semble tout savoir du passé et du futur de l'endroit, d'autre part en raison de visions terrifiantes liées à la chambre 502. Cora est-elle folle et mérite-t-elle de subir les électrochocs et la trépanation proposés par le grimaçant docteur Stadia ? Ou le lieu est-il hanté par le fantôme de Fanny Bell, l'infirmière qu'on a retrouvée pendue en 1928 ?

     Voilà une « ghost story » on ne peut plus classique, dont l'atmosphère et le cadre hospitalier rappellent notamment le film de Jaume Balaguero, Fragile (2005), où l'infirmière est jouée par Calista Flockhart (ex Ally McBeal). S'agit-il d'une coïncidence ? Si oui, elle est amusante puisque le dessinateur Stefano Raffaele s'est révélé à nous avec une excellente histoire de zombies également intitulée Fragile (Les Humanoïdes associés) !
     Quoiqu'il en soit, si le scénario de Pandemonium s'avère ultra-classique et utilise sans scrupule les nombreux clichés du genre — dont justement le cliché du cliché photographique retrouvé où l'on perçoit toute la menace qui réside dans le regard du personnage défunt — , la lecture en est des plus agréable. L'histoire, prenante et bien racontée — nous connaissons déjà l'affection de Christophe Bec pour les ambiances claustrophobiques, qu'il maîtrise parfaitement — , se montre agréablement illustrée par le subtil dessin de Raffaele, à la fois attachant et inquiétant. Certes on ne s'attend pas à beaucoup de surprises, mais on se laisse aller à jouer à se faire peur, preuve que le talent des auteurs suffit à faire la différence.

     A suivre, évidemment...

Pascal Patoz          
nooSFere          
26/02/2007          


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