- J’ai appris un truc aujourd’hui, les filles. Vous savez pourquoi, au lycée, on nous appelle les Japonaises ? - Oui. Parce qu’on est toujours ensemble. Comme des touristes japonais ! … En grappe. - Non. Ce n’est pas ça. C’est parce qu’on a fait toutes les trois une tentative de suicide. Comme les kamikazes.
Fugue pour trois mineurs. Fuyant violence familiale et solitude urbaine, Manu, Julie et Anna trouvent refuge dans une maison forestière. Au fond de la cave de celle-ci, un menhir sculpté figure la « Porte au Ciel ». C’est le lieu où l’on peut parler avec les morts…
De sa plume sensible, Pierre Makyo signe un scénario où le mystère flirte avec la profondeur des sentiments.
Pour illustrer ce thriller psychologique, l’Italien Sicomoro fait son entrée dans Aire Libre avec virtuosité.
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