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Album
Tome 3
Série : Le Sceau de l'Ange    Album précédent tome 3 

Scénario : Patrick COTHIAS
Dessins : André LE BRAS
Couleurs : Virginie BLANCHER

Bamboo , coll. Grand Angle, janvier 2008
 
Cartonné
Format 310 x 235
48  pages  Couleurs
ISBN 978-2-35078-381-9
 
Quatrième de couverture

« - Donc, ce machin là n’est pas un hologramme !? C’est un mort ? Un fantôme ?
   - Ce corps n’est pas mort. Il est moi et il dort.
   - La même personne en deux morceaux ? Impossible… Vous êtes solide !
   - Tangible mais invisible.
   - Tandis que l’autre…
   - Est visible, mais intouchable. Ce corps est infiniment plus léger que l’air. Il ne pèse, exactement, que 21 grammes.
   - Le poids d’une âme ?
   - Parlons plutôt de l’esprit…
   - Ainsi, vous ne seriez…
   - Que l’expression de son rêve incarné. Un personnage, en rêve, n’a pas besoin de brûler trop de calories.
   - Ce qui expliquerait votre longévité…
   - Vous avez tout compris : mon corps et moi trichons un peu avec le temps… »

 
Critiques

     Valentin Petibon est un ancien joueur reconverti dans l’illusionnisme. Mais ses pauvres spectacles ne font pas recette. Un soir, il est abordé par Lune, une jeune femme qui souhaite le recruter pour le compte d’une compagnie d’assurances. Sa mission consisterait à démasquer Ykos, un escroc international.
     Valentin le rencontre dans le sud de la France autour d’une table de casino. Ils fraternisent, mais ce n’est pas de tout repos que de rester à ses côtés car Ykos est victime d’attentats (explosions, fusillades…) pour le moins étranges. Ils fuient dans un jet privé. Valentin, drogué pendant le voyage, se réveille dans une somptueuse villa où il retrouve Lune et son patron, Nemo, propriétaire de la Compagnie d’assurances. La succession de péripéties, toutes plus effrénées les unes que les autres, continue.

     Le troisième tome s’ouvre sur la mort, par balle, de Lune et sur Valentin aux prises avec des tueurs. Mais ceux-ci sont exécutés à leur tour par une puissance invisible qui se révèle être Nemo. Ce dernier emporte le cadavre de Lune et lui enjoint de le suivre.

     Patrick Cothias confronte le lecteur à une série d’actions musclées, de coups de théâtre et de révélations. Dans le présent volume, c’est le personnage mystérieux de Nemo qui tient la vedette. Celui-ci dit être le modèle, de par sa personnalité et sa longévité, de nombre de héros mis en scène par des romanciers célèbres, au premier rang desquels on trouve : H.G. Wells, Alexandre Dumas, Jules Verne, Eugène Sue… Il explique à Valentin, pas plus effaré que cela, comment il peut prolonger sa vie.
     L’affaire se corse avec le retour d’Ykos qui, après avoir échappé à moult dangers, dévoile une constitution peu commune.

     Patrick Cothias, qui a déjà signé des séries célèbres comme Les Eaux de Mortelune et Le Lièvre de Mars nous entraîne, avec ce premier cycle, dans un maelström d’actions. Il mélange « joyeusement » les genres, intégrant dans son histoire, des éléments de paranormal, de mythologies méditerranéennes, de physiologie à tous les ingrédients relatifs aux récits d’aventures échevelées. Il adjoint des manipulations de l’espace, du temps et une sombre menace de démons dirigeant le monde depuis le chaos des origines.
     Il faut accepter de se laisser entraîner dans ce qui paraît un fatras de situations exceptionnelles, de révélations extraordinaires qui donnent un sentiment d’extravagance. En effet, on est surpris par l’accumulation d’éléments disparates d’intrigue. Certes, la SF est un domaine qui permet de tout imaginer, c’est même sa raison d’être, mais… De plus, Valentin semble apathique et prend les événements avec le flegme d’un James Bond sous anxiolytiques. Comment expliquer, d’autre part, la patience dont fait preuve Nemo, vis-à-vis de Valentin, se conduisant presque comme un subordonné ? Mais la suite nous éclairera peut-être !

     André Le Bras donne vie avec réalisme, mais avec un graphisme un peu figé pour les personnages, à ces aventures rocambolesques. Il fait un bon travail d’illustration sur les décors et sur l’environnement des héros.

     Un premier cycle riche en péripéties de toutes natures. (sans doute trop riche !) Mais l’auteur ne nous promet-il pas encore de plus en plus de surprises quand Ykos dit à Valentin : « Vous oubliez que je connais votre destin. Si les dieux vous oublient, vous aurez un bel avenir, mon ami ! »

Serge Perraud          
nooSFere          
18/02/2008          


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