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Mémoires vivantes du Temps d'Avant, Jason et Homère voyagent de clan en clan, racontant l'ancienne époque. Homère recherche en fait la base spatiale Elysée, solution aux maux des Hommes. Mais leur route croise celles des Amazones. Jason est capturé avec Thoth, un cyborg qu'il vient de rencontrer, pour servir d'esclaves… | |
Les mondes post-apocalyptiques évoquent habituellement le moyen-âge. Ici, Jason, Homère, Olympe, les amazones... les références à l'antiquité sont constantes, et l'on pressent que la quête de ce Jason du futur va s'apparenter à la recherche de la toison d'or.
Le scénario de Latil se limite pour ce premier album à une mise en place du décor et des personnages : mutations, armes bactériologiques, androïdes "auto-évolutifs", pouvoirs psychiques, intrigues politiques, guerre de conquête... ne sont que quelques uns des ingrédients d'une histoire qui pourrait être prometteuse.
Mais le déroulement de l'intrigue est entrecoupé d'assez longues scènes d'actions violentes qui constitueront peut-être un attrait supplémentaires pour certains lecteurs mais qui sont plutôt agaçantes. Le rythme du récit en est totalement cassé et il est difficile d'arriver à faire l'impasse sur ces scènes pour s'intéresser à l'intrigue déjà mince.
En outre, les personnages de Jean-Marc Ponce sont caricaturaux, avec des traits carrés, un sourire ou un rictus permanent dévoilant des dents étincelantes, des mouvements ou postures exagérés, notamment dans les scènes de combat... On y voit l'influence du dessin publicitaire (ou de propagande : Jason ressemble à l'ouvrier soviétique modèle) ou surtout des mangas.
Pourtant, certaines planches sont intéressantes, notamment les scènes contant l'apocalypse, et l'on peut espérer une amélioration pour les albums suivants.
Pascal Patoz nooSFere
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