OPTA
(Paris, France), coll. Club du livre d'anticipation n° 44 Dépôt légal : août 1973, Achevé d'imprimer : 16 août 1973 Recueil de romans, 508 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant Format : 13,5 x 20,0 cm Genre : Science-Fiction
Tirage limité à 5000 exemplaires numérotés de 1 à 5000 et à 120 exemplaires hors-commerce de collaborateurs marqués H.C.
Quatrième de couverture
Un miroir pour les Observateurs est le journal d'un de ces étrangers à notre monde, un de ces maîtres clandestins qui poursuivent sur toute la terre une guerre permanente dont l'issue demeure incertaine.
Mais les hommes, les terriens, eux aussi, peuvent faire la guerre.
Ils peuvent même ravager ce monde, le couvrir de cendres radioactives. C'est au lendemain de ce cauchemar que s'éveille Davy, dans une ébauche de civilisation précaire, une Amérique méconnaissable ramenée plusieurs siècles en arrière, pleine de dangers et d'interdits, de promesses.
Un miroir pour les Observateurs s'est vu décerner le Hugo international et Davy, a été salué par la presse américaine comme le roman le plus osé de la S.F., le Tom Jones du futur.
Edgar Pangborn, né en 1909 à New York, journaliste, chroniqueur et fermier, fut l'une des grandes révélations de l'âge d'or de la science-fiction.
1 - (non mentionné), Avant-propos, pages V à VI, introduction 2 - (non mentionné), Bibliographie des oeuvres d'Edgar Pangborn, pages VII à VIII, bibliographie 3 - Un miroir pour les observateurs (A Mirror for Observers, 1954), pages 7 à 226, roman, trad. Christine CHABRIER, illustré par Philippe CAZA 4 - Davy (Davy, 1964), pages 233 à 497, roman, trad. Christine CHABRIER, illustré par Philippe CAZA
Critiques
Critique tirée de la rubrique « Diagonales » signée par Alain Dorémieux
Deux romans très disparates. Davy est une des œuvres les plus inutiles qu'on ait pu lire sous la plume d'un auteur de science-fiction. Les tribulations d'un héros picaresque à la Tom Jones dans un monde post-atomique essentiellement rural servent de trame (fort lâche) à une action inconsistante qui s'enlise dans les détails et se noie dans le prosaïsme. Par contre, dans Un miroir pour les observateurs, écrit dix ans plus tôt en plein milieu des golden fifties, Edgar Pangborn se montre un écrivain de SF réaliste et convaincant, qui donne une version supérieure du thème « ils sont parmi nous », avec une finesse littéraire remarquable (ces qualités valurent au roman un Hugo en 1955). Le contraste entre ces deux livres illustre une fois de plus le handicap du CL.A., que sa formule oblige vaille que vaille à réunir deux romans d'un même auteur, même si un seul des deux offre un authentique intérêt.