Quatrième de couverture
La légende parlait d'une ère d'avant les glaces et de la vieille Lune Blanche. Elle ne disait rien des Pays du Sud et des Hommes de Fer. Mais l'hiver avait été trop rude et le peuple niorkais dut quitter la Grande Boucle pour retrouver le gibier éloigné par le blizzard. Alors commença pour Sarkô un temps de guerres et d'aventures...
Critiques
On peut avoir la nostalgie de James Olivier Curwood et de la bibliothèque verte, au temps où telle était vraiment la couleur de ses couvertures. En ajoutant un peu de violence et un peu d'érotisme, ou simplement en appelant les choses par leur nom, en déplaçant le tout dans un avenir post cataclysmique, ce qui permet de donner des continents entiers pour théâtre à l'action sans être dérangé inutilement par des millions de figurants inopportuns, on peut faire passer cela pour de la science-fiction, d'autant que quelques gadgets remplacent (avantageusement ?) les philtres magiques des légendes d'autrefois. Voilà à peu près ce qu'ont fait les auteurs. Le résultat n'est pas pire que les « conaneries », au contraire. Ça se lit agréablement et ça ne semble guère colporter les discours déplaisants qui sont trop souvent le lot des histoires où le biceps est l'élément essentiel. Cela plaît au public et permet aux auteurs de payer leurs impôts. Tant mieux pour tous... mais où est passé l'humour qui courrait tout au long des aventures d'Ilyana, la « jeune personne délurée » que Fontana, sous le nom de Scovel, présentait aux lecteurs de Fiction, il y a maintenant une dizaine d'années ?.. Mon prince, on a les nostalgies qu'on peut Éric VIAL (lui écrire) Première parution : 1/2/1985 dans Fiction 359 Mise en ligne le : 1/10/2003
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