Le premier roman de Mervyn Peake, Titus d'enfer, a été très remarqué par la critique. Ce chef d'œuvre du fantastique dont Graham Greene avait été l'un des premiers à célébrer les mérites, occupe une place au tout premier plan de la littérature anglaise contemporaine. Gormenghast, comme ne l'ont pas oublié les lecteurs de Titus d'enfer, est un vaste château labyrinthique. Un mal mystérieux hante ses couloirs et ses tours, ronge ses pierres, provoque des morts inexpliquées.
Les épisodes dramatiques ou mélodramatiques, les incidents burlesques, violents, étranges, animés par des personnages grotesques, terrifiants ou curieusement touchants, emportent le lecteur au milieu d'un foisonnement d'images jusqu'au déluge final qui oblige les habitants du château à se réfugier sous les combles pendant que le jeune Titus et Finelame se livrent un sauvage combat dans une tour à demi engloutie sous l'inondation. Grand peintre, Mervyn Peake a trouvé, par le verbe, l'expression qui convenait le mieux à son génie de visionnaire. C'est tout à la fois la création d'un nouveau monde et une fabuleuse allégorie de celui qui nous entoure.
Titus d'enfer
« Un événement littéraire considérable » (André Dhôtel)
« Il s'agit en vérité de l'une des rares grandes révélations de ces dernières années. » (Frédéric Vitoux - Le Quotidien de Paris)
« Un monde de visionnaire » (Diane de Margerie - Le Monde)
« Dans le labyrinthe gothique gronde un projet de libération. » (Jacques Cabau – l’Express)
Cité dans les Conseils de lecture / Bibliothèque idéale des oeuvres suivantesJean-Pierre Fontana : Sondage Fontana - Fantasy (liste parue en 2002) pour la série : Gormenghast André-François Ruaud : Cartographie du merveilleux (liste parue en 2001) pour la série : Gormenghast