Lars, le chef des gardes, se planta devant Wertam, l'œil mauvais.

— Ainsi finissent les bâtards qui lorgnent sur ce qui appartient au sang royal dit-il en fixant le duc droit dans les yeux. La belle vie est finie, Wertam, et tu vas crever comme un chien, ainsi que ce Blade, qui vient du royaume d'Angleterre.

Et il s'esclaffa bruyamment avant de ressortir.

En se refermant, la porte les plongea dans une nuit quasi-totale que la lumière dispensée par un minuscule orifice ne parvenait pas à percer.

Blade hocha la tête, dans l'obscurité, en se disant qu'il leur faudrait beaucoup de chance pour se tirer d'un pareil guêpier.

 

— Où va Richard Blade, voyageur de l'infini ? Dans quelle « dimension » le cerveau sans âme de l'ordinateur peu-t-il le projeter ? Dans quels mondes passés ou à venir ? Dans quels univers inconnu jusqu'alors ?

— Blade, un homme fait de muscles, de sang, de sexe et d'intelligence.

— Blade sera-t-il le jouet humain de la machine qui l'envoie combattre les monstres terrifiants, les déesses sauvages et perverses d'un monde d'ailleurs ?