Quatrième de couverture
De tous les contes d'Hoffmann, voici celui où l'humour s'acommode des excès les plus dévastateurs : on songe à Swift, à Sterne, et bien sûr à Jean-Paul Richter. Le fantastique intime cher à l'auteur s'y révèle par ailleurs largement autobiographique : Hoffmann se trouvait laid, et le « héros » de cette histoire ressemble à la vérité moins à un être humain qu'à une sorte de « radis fendu en deux »... Jamais la verve romantique n'a atteint cette virulence : auto-destructrice en l'occurrence, mais qui n'épargne pas non plus au passage les ridicules du temps — et singulièrement la philosophie des Lumières, évoquée ici avec une souveraine impertinence. « Hoffmann est le maître inégalé de l'inquiétante étrangeté en littérature. » Sigmund Freud « Hoffmann, de tious les écrivains du passé celui peut-être qui nous est le plus contemporain. » Georges-Arthur Goldschmidt
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