Le retour de Malik
Blade recula et heurta du dos une masse molle dans la pénombre souterraine.
Il se retourna.
C'était gigantesque, annelé, frémissant et cela commençait à diffuser une imperceptible phosphorescence qui allait croissante, éclairait peu à peu l'obscurité. C'était vivant !
Dévoré de curiosité, au point d'en oublier ses angoisses et les terribles douleurs inhérentes à chacune des translations, l'explorateur des mondes impossibles longea la masse mouvante, sur plus d'une cinquantaine de pas, et se retrouva nez à nez avec...
Il n'en croyait pas ses yeux.
Au bout de la « chose », faisant corps avec elle par son bassin, s'agitait en vain une femme au faciès hideux et livide, qui le fixait de son immense regard jaune ravagé par la terreur.
Où va Richard Blade, voyageur de l'infini ? Dans quelle — dimension — le cerveau sans âme de l'ordinateur peu-t-il le projeter ? Dans quels mondes passés ou à venir ? Dans quels univers inconnus ?
Blade — un homme fait de muscles, de sang, de sexe et d'intelligence — sera-t-il le jouet humain de la machine qui l'envoie combattre les monstres terrifiants, les déesses sauvages et perverses d'un monde d'ailleurs ?