MNÉMOS
(France), coll. Icares Dépôt légal : avril 2006 Première édition Roman, 320 pages, catégorie / prix : 21,50 € ISBN : 2-915159-69-6 Format : 15,5 x 23,5 cm✅ Genre : Fantasy
Cigâny est le Gitan. Il arpente la ville de Lakota dans un nuage de magie.
Stepovitch est un flic endurci, qui passe son temps à découvrir des victimes assassinées dans le sillage du Gitan.
La Belle Dame règne sur le Monde d'en bas. Elle tisse sa toile autour des habitants pour les emprisonner dans son réseau mortel... jusqu'à ce que les souvenirs oubliés du Gitan se dressent entre la ville bien-aimée de Stepovitch et les sombres desseins de la Dame.
Un roman étonnant où se mêlent musique, magie et combats mortels. Un policier désabusé et un gitan doté de pouvoirs magiques font équipe pour combattre les sinistres projets du Monde d'en bas et sauver la ville.
Rien de tout ceci n'est réel.
Et c'est bien là le pire.
Les choses réelles ont une fin,quelque part, un jour ou l'autre.
Steven Brust compte à son palmarès plusieurs best-sellers (série Vlad Taltos).
Megan Lindholm, plus connue sous le pseudonyme de Robin Hobb (cycle de L'Assassin royal) est une figure incontournable de la fantasy.
Dans la lignée du Dernier Magicien, La Nuit du prédateur est un roman crépusculaire où fantasy rime avec thriller et magie
Critiques
Un meurtre. Un Gitan soupçonné et poursuivi par la police. Un flic qui ne s'entend pas avec son nouveau partenaire, un jeunot, et qui ressasse son divorce et ses enfants grandissant sans lui. Un couteau et un autre meurtre, celui d'une Gitane. La Nuit du prédateur paraît n'être qu'un polar et pourtant, très vite, l'intrigue policière se double d'une étrange magie urbaine. Luci, la Belle Dame, a envahit notre univers et le Gitan pourrait bien être le seul rempart contre la nuit et la terreur. Encore faut-il qu'il retrouve la mémoire.
Parce que le traitement de la magie lui rappelait Le Dernier Magicien, Steven Brust a envoyé un jour le premier chapitre à Megan Lindholm. Emballée, celle-ci a continué l'histoire, qui s'est ensuite tissée à quatre mains. Si La Nuit du prédateur rappelle en effet Le Dernier Magicien par l'ambiance, par l'importance de la ville et des lieux, de la mémoire et de l'oubli, l'histoire en est pourtant beaucoup plus profonde, plus poussée. D'ailleurs, de ce roman si beau, si poétique et tragique, et pourtant drôle par moments, Megan Lindholm dit qu'il a donné à son écriture l'impulsion qui lui a permis d'écrire ensuite L'Apprenti Assassin.
Un conte des temps modernes, l'un des plus beaux que la fantasy ait produit, et qui donne envie de découvrir les autres romans de Steven Brust chez Mnemos, ou de Hobb/Lindholm s'il reste des lecteurs ne les ayant pas lus.
Lucie CHENU Première parution : 1/9/2006 dans Faeries 23 Mise en ligne le : 27/2/2007