En ce soir de printemps, dans la célèbre ménagerie du Jardin des Plantes, les animaux sont nerveux. Ils crient, heurtent les barreaux de leur cage. Ils pressentent quelque chose.
À deux heures du matin, la police reçoit un appel affolé. Un bébé a été enlevé. Dans sa chambre, ses parents ont retrouvé le berceau vide, et la fenêtre ouverte.
Puis le téléphone sonne encore, et encore.
Cette nuit-là, à Paris, ce sont 5 bébés qui disparaissent sans aucune trace.
Au lever du jour, la ville est en état d’alerte. Les forces de l’ordre sont dépassées : en plus des kidnappings de nourrissons, la Seine déborde subitement, une crue inexplicable. En quelques heures, le centre de la ville a les pieds dans l’eau. Paris se noie.
Un seul homme a une piste pour comprendre ce chaos : Sylvain Masson, jeune professeur à la Sorbonne, sait que sa mère, la très renommée conservatrice du Jardin des Plantes, lui cache quelque chose. Est-elle liée au fléau qui s’abat sur la ville ?
Avec Trinité, une petite surdouée de 14 ans témoin d’un des kidnappings, Sylvain va se lancer sur les traces des bébés. Plongeant au cœur des mystères de Paris, dans ses carrières, dans ses catacombes, et plus loin encore, les deux jeunes gens découvrent LE secret. Devant cette vérité si incroyable, si inimaginable, si... irréelle, il leur reste moins de vingt-quatre heures pour sauver la ville.
Un roman trépidant à la fantasmagorie digne du Monde perdu d’Arthur Conan Doyle.
Nicolas d’Estienne d’Orves a 34 ans. Après cinq ans de pensionnat et des études de lettres, il embraye sur le journalisme et collabore pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il est aujourd’hui chroniqueur au Figaro Magazine, au Spectacle du Monde, à Classica et sur France Musique.
Depuis 2001, il a publié des nouvelles (Le Sourire des enfants morts), des essais (Les aventures extraordinaires de l’opéra), des romans (Un été en Amérique)... Othon a reçu le prix Roger-Nimier 2002. En 2007, il publie Les Orphelins du Mal chez XO.
Il a longtemps porté des nœuds papillons. Sa passion pour l’andouillette lui vaut bien des inimitiés.