Site clair (Changer
 
    Fiche livre     Connexion adhérent
Les Derniers jours de Paris

Nicolas D'ESTIENNE D'ORVES



XO Éditions (Paris, France)
Dépôt légal : mars 2009, Achevé d'imprimer : février 2009
Première édition
Roman, 432 pages, catégorie / prix : 19,90 €
ISBN : 978-2-84563-344-5
Format : 15,5 x 24,0 cm
Genre : Science-Fiction

Couverture : Gargoyle on Building at night (c) roger Brooks/Beateworks/Corbis Singe et Tour Eiffel (c) Alamy/Photo12.com


Quatrième de couverture
     En ce soir de printemps, dans la célèbre ménagerie du Jardin des Plantes, les animaux sont nerveux. Ils crient, heurtent les barreaux de leur cage. Ils pressentent quelque chose.
     À deux heures du matin, la police reçoit un appel affolé. Un bébé a été enlevé. Dans sa chambre, ses parents ont retrouvé le berceau vide, et la fenêtre ouverte.
     Puis le téléphone sonne encore, et encore.
     Cette nuit-là, à Paris, ce sont 5 bébés qui disparaissent sans aucune trace.
     Au lever du jour, la ville est en état d’alerte. Les forces de l’ordre sont dépassées : en plus des kidnappings de nourrissons, la Seine déborde subitement, une crue inexplicable. En quelques heures, le centre de la ville a les pieds dans l’eau. Paris se noie.
     Un seul homme a une piste pour comprendre ce chaos : Sylvain Masson, jeune professeur à la Sorbonne, sait que sa mère, la très renommée conservatrice du Jardin des Plantes, lui cache quelque chose. Est-elle liée au fléau qui s’abat sur la ville ?
     Avec Trinité, une petite surdouée de 14 ans témoin d’un des kidnappings, Sylvain va se lancer sur les traces des bébés. Plongeant au cœur des mystères de Paris, dans ses carrières, dans ses catacombes, et plus loin encore, les deux jeunes gens découvrent LE secret. Devant cette vérité si incroyable, si inimaginable, si... irréelle, il leur reste moins de vingt-quatre heures pour sauver la ville.
     Un roman trépidant à la fantasmagorie digne du Monde perdu d’Arthur Conan Doyle.
 
     Nicolas d’Estienne d’Orves a 34 ans. Après cinq ans de pensionnat et des études de lettres, il embraye sur le journalisme et collabore pendant cinq ans au Figaro Littéraire et à Madame Figaro. Il est aujourd’hui chroniqueur au Figaro Magazine, au Spectacle du Monde, à Classica et sur France Musique.
     Depuis 2001, il a publié des nouvelles (Le Sourire des enfants morts), des essais (Les aventures extraordinaires de l’opéra), des romans (Un été en Amérique)... Othon a reçu le prix Roger-Nimier 2002. En 2007, il publie Les Orphelins du Mal chez XO.
     Il a longtemps porté des nœuds papillons. Sa passion pour l’andouillette lui vaut bien des inimitiés.
Critiques
     SOS Paris, le best-seller de Protais Marcomir, inquiète toute la ville : celui-ci annonce en effet une brutale montée des eaux de la Seine provoquant des milliers de morts. Et lorsque des bébés sont kidnappés mystérieusement, des promeneurs au bord de Seine happés par un monstre et que le fleuve monte rapidement et inexplicablement, la population bascule dans la panique. Heureusement, Sylvain, professeur à la Sorbonne, aidé de Trinité, jeune surdouée laissée seule par ses parents, va enquêter...

     « Dans cette grosse soupe d’anticipation, pas littéraire pour un kopeck, Paris est sens dessus dessous et ressemble à s’y méprendre à ce qui nous arrive. Catastrophes, massacres, kidnappings. Mais ce n’est qu’un bouquin. Et un mauvais ! » (p. 190).

     Le lecteur sera tenté d’appliquer au livre de Nicolas d’Estienne d’Orves cette description de « SOS Paris » faite par Trinité (admirons le clin d’œil, l’auteur se surnomme lui-même Neo). Difficile en effet de croire à cette histoire, dont les invraisemblances sont aussi grosses que les ficelles : d’un 11 septembre local (l’effondrement du Concorde-Lafayette) au philosophe Pascal-Henri Cohen, rien ne nous est épargné. On passe du guide touristique parisien au récit apocalyptique en compagnie de personnages caricaturaux, soit dans l’excès, soit dans la fadeur et la transparence. L’incohérence globale du roman achève le lecteur, qui se demande lequel des multiples coups de théâtre est le plus indigeste.



René-Marc DOLHEN
Première parution : 24/4/2009 nooSFere

retour en haut de page

Dans la nooSFere : 87296 livres, 112236 photos de couvertures, 83732 quatrièmes.
10815 critiques, 47166 intervenant·e·s, 1982 photographies, 3915 adaptations.
 
NooSFere est une encyclopédie et une base de données bibliographique.
Nous ne sommes ni libraire ni éditeur, nous ne vendons pas de livres et ne publions pas de textes. Trouver une librairie !
A propos de l'association  -   Vie privée et cookies/RGPD