[Texte du rabat de couverture]
Cette histoire est celle qui peut se dérouler à partir de demain en Europe. Elle met en scène les forces occidentales opposées à la ruée soviétique. Commencée en Allemagne, l'affaire se poursuit en Hollande, en Belgique, en France, en Espagne, enfin jusqu'à la mer.
Aucun épisode ne s'entache d'invraisemblance, tout s'ordonne avec la minutie d'une partie d'échecs, pour se déchainer ensuite comme une éruption volcanique. Est-ce la vérité de demain ? C'en est en tout cas son interprétation très plausible Mais il ne s'agit pas d'un récit purement militaire Après la conquête, vient la colonisation. A la phase d'extermination succédera un peuplement ukrainien, tartare, mongol, qui achèvera d'effacer toute trace des anciennes civilisations européennes.
Et l'affaire ne se limite pas à l'Europe ! On voit aussi comment l'Amérique peut être annihilée sur son propre sol et le rôle que joueront les États-Unis d’Afrique traitant, désormais, sur un pied d'égalité avec la Maison Blanche.
Cette lecture est bouleversante. Cauchemar du présent, vérité de demain ? Au lecteur d'en juger.
[Texte d'une publicité de l'éditeur]
La Grande Bagarre n’est autre que la guerre future, la troisième guerre mondiale, la vraie « dernière » et pour cause ! Jean Doutreligne, en effet, suppose ou annonce un conflit qui ne laisse plus guère subsister d'antagonistes, les luttes trop destructrices devenant à un certain stade, sans issue, comme le combat de deux boxeurs empêtrés l'un dans l’autre. Un beau soir, les Russes foncent sur Berlin. Les Américains évacuent l’Allemagne rapidement, plus lentement la France devenue champ de bataille et se retranchent quelque temps en Espagne où s'installent bientôt des kolkhozes, tandis que l'Europe, disons, tout le Vieux Monde, s'intégre à l'Union pansoviétique. Dès le début du conflit, toutes les grandes villes : Paris, Londres, New-York, Milan sont anéanties par bombardement atomique. Et les fusées guidées à l’hydrogène détruisent, à la fois Moscou, le Venezuela et le Tennessee. L'Afrique se constitue en Etats-Unis et l'Amérique du Sud dev:ent un amas de républiques populaires. Partout les élites sont liquidées et volatilisées. La Grande Bagarre n’est pas seulement un roman d’anticipation à la Wells ou le récit épique de la fin de notre civilisation, c'est aussi un conte moral et philosophique, donc spirituel et satirique à maints égards.
Ce livre m’a fourni une image terrible et vraie de ce que je savais des prévisions des états-majors.
Pierre CLOSTERMANN.