Quatrième de couverture
C'est un petit bonhomme grisonnant, aux mains tremblantes, vêtu d'un costume gris étriqué. Il perd ses cheveux, ses yeux faiblissent, mais il a horreur d'être vu avec des lunettes. Il est atteint de la maladie de Parkinson, et on lui soupçonne un début d'Alzheimer. Il habite un petit trois-pièces dans South Brooklyn avec sa femme Eva. Autrefois Eva Braun. En cette année 1949, cela fait quatre ans que le petit bonhomme a été accueilli aux États-Unis, où il vit sous la surveillance constante du FBI. C'est que, jusqu'en mai 1945, il était chancelier du Troisième Reich. Son nom : Adolf Hitler. Son destin ? pas brillant : bien qu'il soit loin d'en douter, il n'a plus que deux jours à vivre. Jean-Pierre Andrevon est né en 1937 à Bourgoin-Jallieu dans l'Isère. Il a publié de nombreux romans et recueils de nouvelles de science-fiction chez Denoël (Présence du Futur) et au Fleuve Noir. Depuis quelques années, il s'est converti avec succès au polar. Avec Le dernier dimanche de Monsieur le chancelier Hitler, roman noir atypique et grinçant, Andrevon donne un nouvelle preuve de son talent polymorphe.
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