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Parallèles n° 2 : la cité

REVUE

Cycle : Revues - Parallèles  vol. 2 


Illustration de Luc TROADEC

PARALLÈLES , coll. Parallèles (revue) précédent dans la collection n° 2 suivant dans la collection
Dépôt légal : 1995
Première édition
Revue, 64 pages, catégorie / prix : 30 francs
ISBN : néant
Genre : Imaginaire


Quatrième de couverture
     « Villes du Nouveau Monde : elles vont de la fraîcheur à la décrépitude sans s'arrêter à l'ancienneté », LEVI-STRAUSS — « L'égout, c'est la conscience de la ville. Tout y converge et s'y confronte. Dans ce lieu livide, il y a les ténèbres, mais il n'y a plus de secrets. Chaque chose a sa forme vraie, ou du moins sa forme définitive. Le tas d'ordures a cela pour lui qu'il n'est pas menteur », HUGO — « Ne pas oublier que les villes sont dans les campagnes ! », RICHEPIN — « Ce n'est pas au moment de la prise de la ville que se montrent les hommes les plus hideux, c'est le lendemain », CHAMSON — « Assommer, Monsieur, assommer ! On n'assomme personne dans une ville bien policée ! », DIDEROT — « Si un homme vaut plus, lui seul, que tout le reste de sa ville, il n'aurait pas raison de se vouloir perdre pour la sauver », DESCARTES — « Les voyageurs cherchent toujours les grandes villes, qui sont une espèce de patrie commune à tous les étrangers », MONTESQUIEU — « Un homme de la ville est pour une femme de province ce qu'est pour une femme en ville un homme de la cour », LA BRUYÈRE — « J'ai des souvenirs de villes comme on a des souvenirs d'amours », LARBAUD — « À y regarder de plus près, les villes semblent avoir perdu leur vocation première, qui était de civiliser, pour enfermer les hommes dans un réseau de plus en plus serré de contraintes et de menaces », DUMONT — « Dans nos villes, est-il un seul coin qui ne soit un théâtre du crime, aucun passant qui ne soit un criminel ? », BENJAMIN — « Dans la brume grise, les gratte-ciel devenus blanchâtres se dressent comme les gigantesques sépulcres d'une ville de morts, et semblent vaciller un peu sur leurs bases », CAMUS — « J'ai fui la ville aux muses si contraires », CHÉNIER — « J'aime tellement ma ville natale que je la ruinerais plutôt que de la voir prospérer par un mensonge », IBSEN — « Non seulement la machine ne saurait embellir tout ce qui n'est pas dans l'univers monté en fonction d'elle, mais encore elle enlaidit Le décor champêtre, sylvestre ou marin. Elle étend les monstrueuses cités, leurs usines et leurs lugubres banlieues (...) et qui veut trouver forêts, gazons, espace, doit pousser toujours plus loin », DUPLESSY — « Ce polypier humain que l'on appelle une ville », GAUTIER — « Malheur à celui qui bâtit une ville avec le sang, Qui fende une ville avec l'iniquité », HABAKUK — « Ce sont peut-être les visages de tous ces hommes qui vivent dans les villes, dans les villes si grandes qu'on ne peut jamais les quitter, là où il y a tant d'autos, tant d'hommes, et où on ne peut jamais voir deux fois le même visage », LE CLÉZIO — « La ville dégoûte de la province », LA BRUYÈRE — « Bienheureuse la ville qui a reçu cet homme en son sein, bien ingrate si elle l'a chassé, bien misérable si elle l'a perdu », PRO MILONE — « Une ville ressemble à un animal. Elle possède un système nerveux, une tête, des épaules et des pieds. Chaque ville diffère de toutes les autres : il n'y en a pas deux semblables. Et une ville a des émotions d'ensemble », GOUDGE — « Une ville (...) ne dort jamais tout à fait, et la mort est si occupée qu'elle n'a pas le temps de faire le guet », ESTAUNIÉ — « Les paysans ont l'esprit généralement plus juste que les gens de la ville », ROUSSEAU — « Les grandes villes ne pensent qu'à elles-mêmes Et entraînent tout dans leur hâte dévorante ; Elles brisent la vie des bêtes comme du bois mort Et consument des peuples entiers dans leur tourment », RILKE — « Les grandes villes seules conviennent aux personnes qui sortent de la règle commune », Mme DE STAËL — « La ville a une figure, la campagne a une âme », DE LACRETELLE — « Les villes surtout ont ainsi leur personnalité, un esprit autonome, un caractère, presque extériorisé qui correspond à la joie, à l'amour nouveau, au renoncement, au veuvage. Toute cité est un état d'âme, et d'y séjourner à peine, cet état d'âme se communique, se propage à nous en un fluide qui s'inocule et qu'on incorpore avec la nuance de l'air », DE MONTESQUIOU — « O ville à vendre ! Elle disparaîtra bientôt si elle trouve un acheteur ! », SALLUSTE — « Ébloui, mais lassé de l'éclat de nos villes, Souvent il s'écriait : rendez-moi mes forêts », DELILLE — « C'est une ville de guerre fort pauvre, les maisons mal entendues et malpropres », PELLISSON — « Ville de ciment et d'acier, murailles de verre s'élançant indéfiniment vers le ciel, villes aux dessins incrustés, aux sillons tous pareils », LE CLÉZIO — « Le vrai sens de ce mot est presque entièrement effacé chez les modernes ; la plupart prennent une ville pour une cité, et un bourgeois pour un citoyen. Ils ne savent pas que les maisons font la ville, mais que les citoyens font la cité », ROUSSEAU — « L'âme de la cité n'est rien d'autre que la constitution, qui a le même pouvoir que dans le corps la pensée », ISOCRATE
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