L'étranger, toujours immobile, le suivait du regard. Surmontant ses craintes, Stéphane s'approcha davantage.
C'était une jeune fille, revêtue d'une combinaison de couleur aluminium. Elle le salua :
— Stéphane !
Le garçon recula d'un pas.
— Qui êtes-vous ? bredouilla-t-il.
— Je m'appelle Aster et j'ai un message pour toi.
Cette fille, qui parlait français, n'était ni un fantôme ni un robot. Elle respirait lentement et semblait jouir de chacune des bouffées d'air qu'elle aspirait. Ses yeux étaient vifs, voire rieurs. Son visage dégageait une chaleur tout à fait humaine. Quand elle fut près de lui, il crut même humer l'odeur de ses cheveux.
UN VOYAGE ETONNANT,
EMOUVANT, DANS CET AILLEURS OU BOURDONNE ENCORE LA VIE,
OU S'AFFRONTENT TOUJOURS LA HAINE,
LA MORT ET L'AMOUR.
UN MONDE FABULEUX OU, MALGRE LES PROGRES SCIENTIFIQUES,
CERTAINS CHERCHENT
INLASSABLEMENT LA JEUNESSE ETERNELLE.
Bernard Chapleau enseigne les sciences depuis plusieurs années. Il s'est toujours intéressé à l'écriture et aux communications. Les Mirages du vide est son premier roman.