Quatrième de couverture
« Dès l’enfance, je me passionnai pour les livres, pour le romantisme des voyages et des aventures, des phénomènes et des pays lointains. Un jour, je lus par hasard dans la revue Nature pour l’année 1922 un article de l’académicien P. Souchkine, éminent paléontologiste soviétique, sur les fossiles terrestres découverts dans des sédiments de l’âge Permien, sur la Dvina du Nord, près de Koltas. Par la puissance de la pensée, le savant reconstituait le grand fleuve qui avait coulé là il y a deux millions de siècles et tout un monde d’animaux étranges qui peuplaient ses rives. Souchkine ouvrait au lecteur la perspective infinie des temps et posait quantité de questions et de problèmes captivants... Toutes mes narrations sont inspirées par cet amour des 'terres lointaines' que j’avais conçu dès l’enfance et qui a pris corps depuis. Ces terres peuvent exister dans la pensée scientifique, dans les profondeurs mystérieuses des temps révolus. Ce sont des voies et des jalons nouveaux, encore incertains, à peine ébauchés à l’horizon infini de l’avenir. Illustrer ces voies par des images vivantes, en parler comme d’un fait accompli et conduire ainsi le lecteur aux positions avancées de la science – voilà les tâches qui incombent au romancier. mais ce n’est pas tout. La philosophie de la fiction scientifique, c’est l’évolution de l’esprit humain créateur qui contribue à l’étude de la vie de la société. Et ce qui fait son essence c’est la recherche du nouveau et, partant, une échappée vers l’avenir« . Par l’auteur de La Nébuleuse d’Andromède et de L’Heure du Taureau, des récits qui inaugurent un genre nouveau de science-fiction.
|