Croyez-le ou non, malgré les terribles événements qui ont perturbé la première semaine de cours, la session d'automne s'est poursuivie comme si de rien n'était au cégep de Malphas. On a même eu droit, au département de littérature, à un nouveau collègue, Michel Condé, qui a décidé de fonder un club de lecture. Je m'y suis aussitôt inscrit : quoi de mieux qu'une activité littéraire normale et tranquille pour oublier ce que j'ai vécu depuis mon arrivée à Saint-Trailouin ?
Pourtant, au cours de ces dernières semaines, je n'ai pas arrêté de penser au mystère qui entoure Malphas et Rupert Archlax senior, l'homme qui est à l'origine du cégep, et c'est pourquoi j'ai décidé de reprendre mon enquête avec l'aide de Simon Gracq, qui ne demande pas mieux.
Or, pendant que je cherche une façon de découvrir le lien qui semble unir Archlax senior à la vieille Fudd, une explication à l'odeur nauséabonde du cégep – encore plus persistante dans le local 1814 où le club de lecture se réunit – et ce qui se cache derrière la porte de métal dans le sous-sol, moi, Julien Sarkozy, j'ai de plus en plus la certitude que cette session, qui a si mal commencé, court maintenant à la catastrophe !
Passionné par toutes les formes artistiques mettant en œuvre le suspense, le fantastique et la terreur, Patrick Senécal a publié, depuis 1994, huit romans dans lesquels tension et émotions fortes sont toujours à l'honneur.
Qu'il s'agisse de thrillers fantastiques (Sur le seuil, Aliss, Oniria) ou de thrillers policiers (5150, rue des Ormes, Le Passager, Les Sept Jours du talion, Le Vide, Hell.com), Senécal excelle dans l'art d'explorer le côté sombre de l'humain.
Sur le seuil et 5150, rue des Ormes ont été portés au grand écran par Éric Tessier (2003 et 2009), et c'est Podz qui a réalisé Les Sept Jours du talion (2010). Trois autres adaptations sont présentement en développement tant au Québec qu'à l'étranger.