Après un mois de convalescence à l'hôpital de Saint-Devlon — les blessures récoltées lors de la dernière séance du club de lecture du cégep de Malphas n'étaient pas mineures — , je suis retourné à Saint-Trailouin, prêt à entamer la session d'hiver 2011. Enfin, je devrais plutôt dire « prêt physiquement », car pour le moral...
De fait, outre le mystère de l'inquiétant occupant de la cave du cégep, j'ai eu droit, pour me pourrir l'existence, au coup de téléphone de mon ex, qui m'a interdit de voir mon fils Émile pendant le temps des Fêtes, puis à une tentative d'assassinat. Oui, oui, vous avez bien lu : on a attenté à ma vie à moi, Julien Sarkozy ! Mais si je me doute bien de l'identité des personnes qui ont engagé le tueur — les Archlax père et fils — , je n'ai pas encore compris pourquoi je ne suis pas mort !
Si j'ajoute l'absence de Simon Gracq, toujours recherché par la police, mon doute grandissant sur la fiabilité de Rachel Red, ma divine collègue du département, pour enquêter sur le mystère de Malphas, et les morts qui surviennent autour de moi, vous conviendrez que j'ai de bonnes raisons d'avoir augmenté un tantinet ma consommation !
Pourtant, c'est seulement quand j'ai trouvé la façon de m'introduire dans la cave du cégep que j'ai vraiment su ce que ça voulait dire, être dans le « gros trouble » !
Passionné par toutes les formes artistiques mettant en œuvre le suspense, le fantastique et la terreur, Patrick Senécal a publié, depuis 1994, huit romans dans lesquels tension et émotions fortes sont toujours à l'honneur.
Qu'il s'agisse de thrillers fantastiques (Sur le seuil, Aliss, Oniria) ou de thrillers policiers (5150, rue des Ormes, Le Passager, Les Sept Jours du talion, Le Vide, Hell.com), Senécal excelle dans l'art d'explorer le côté sombre de l'humain.
Sur le seuil et 5150, rue des Ormes ont été portés au grand écran par Éric Tessier (2003 et 2009), et c'est Podz qui a réalisé Les Sept Jours du talion (2010). Trois autres adaptations sont présentement en développement tant au Québec qu'à l'étranger.