Parole de Sarkozy, je m'étais juré de ne pas remettre les pieds à Saint-Trailouin. Après tout, la vie de mon fils en dépendait, et c'est pour être près de lui que j'ai ouvert il y a quelques mois une boutique de livres d'occasion à Drummondville. Or, quand Émile m'a annoncé qu'il partait pour la France avec mon ex, j'ai un peu pété les plombs... avant de réaliser que je pourrais peut-être tirer avantage de cette situation.
Me voilà donc de retour à Malphas. Avec l'aide de Simon Gracq — ça n'a pas été simple de le convaincre de me faire à nouveau confiance — , je compte enfin mener à terme mon enquête sur ce qui se passe dans la cave du cégep. Et régler une fois pour toutes mon différend avec les Archlax père et fils. Et découvrir la véritable identité de Rachel Red et les motivations secrètes qui l'animent... et rêvons un peu, l'animer à mon tour.
Hélas, malgré le subterfuge qui me permettait d'évoluer en sécurité à Malphas, je dois admettre que le plan que j'avais imaginé pour arriver à mes fins a rapidement foiré. Et me voilà de nouveau dans le « gros trouble ».
Mais cette fois, je ne suis pas le seul dans le pétrin, car la grève étudiante est imminente à Malphas. Et un raz-de-marée de carrés rouges à Saint-Trailouin, ça risque d'être plus intense qu'ailleurs...
Passionné par toutes les formes artistiques mettant en œuvre le suspense, le fantastique et la terreur, Patrick Senécal a publié, depuis vingt ans, une dizaine de romans dans lesquels tension et émotions fortes sont toujours à l'honneur.
Qu'il s'agisse de thrillers fantastiques (Sur le seuil, Aliss, Oniria) ou de thrillers policiers (5150, rue des Ormes, Le Passager, Les Sept Jours du talion, Le Vide, Hell.com), Senécal excelle dans l'art d'explorer le côté sombre de l'humain.
Sur le seuil et 5150, rue des Ormes ont été portés au grand écran par Éric Tessier (2003 et 2009), et c'est Podz qui a réalisé Les Sept Jours du talion (2010). Trois autres adaptations sont présentement en développement tant au Québec qu'à l'étranger.