Langelot est un agent secret (n°222) du Service National d'Information Fonctionnelle (le SNIF dont la devise est « Solitaires mais Solidaires »). Il a le grade de sous-lieutenant (comme en témoigne la carte d'identité du SNIF reproduite dans le volume) et n'est pas encore majeur. Toutes ses aventures ne relèvent pas de la SF mais celle-ci, qui est la vingtième, fait référence à une arme biologique absolue. Le savant français qui était sur le point de trouver l'arme en question, véhiculable par des moustiques, et bien sûr le moyen d'exterminer les dits moustiques, a refusé de se vendre aux américains. Il est mort de sa belle mort mais ses deux adjoints, un homme et une femme, ont été « kidnappés ». La femme cherche à échapper à son sort et sème des messages dans les doublures de ses vêtements. Langelot et son supérieur sont chargés de récupérer les deux individus. Langelot seul réussit la mission.

     Assez plaisamment écrites, ces aventures de Langelot mettent surtout l'accent sur le côté Rouletabille du personnage et sur ses capacités à rebondir. Elles privilégient l'aventure au détriment de la réflexion sur ce qui la fait naître. Ici, par exemple, les méchants ne sont que de vulgaires truands aux noms un brin ridicule qui se disputent les parts d'un gâteau. Nous sommes plus dans un James Bond juvénile que dans une authentique histoire d'espionnage qui démonterait les ressorts de quelque décision politique...