Angoisses nocturnes, réflexions sur notre temps, conte philosophique,
génèse et hommage, ce sont là les ingrédients qui composent les
neuf nouvelles de ce septième numéro des Oniriades
qui marque également la fin d’un cycle...
A savourer tard le soir à la lueur d’une bougie... (numéro déconseillé aux moins de 16 ans)
Sire Cédric nous plonge dans son univers sombre et gothique avec Carnage, Chérubins et Stigmates, trois nouvelles superbement écrites. Un auteur à découvrir, un nom à retenir ! Lydie Métayer nous invite à la réflexion sur notre société avec Fissures et Au cœur de la montagne ; Une simple maison de pierre également mais plutôt sur un fait de société en particulier. Marc Henri nous propose ici, avec Tangues, Yves, un conte philosophique où l’on retrouve le thème de la vie après la mort, de la réincarnation et, surtout, celui des illusions perdus. Un texte somptueux et profond... José Da Silva, quant à lui, nous ramène à l’aube des temps (les nôtres ?) avec le Vaste jardin de Zinouhée. Génèse d’un peuple racontée par Zinouhée, mémoire des siens, ce texte est sans doute le plus léger du volume. Laurent Faucher, enfin, nous entraîne à la suite d’un héros aux muscles d’acier, voleur de son état... Piégé dans une sombre demeure où le danger guette et la mort rôde, arrivera-t-il à en sortir vivant ? Le Piège est bien entendu un sympathique hommage au maître du genre, Robert E. Howard.