« Nous pouvons, sans grand effort, réaliser à tout instant l’abstraction du temps, associer des idées fort éloignées l’une de l’autre, éviter de recommencer un raisonnement déjà acquis et de parcourir à nouveau un chemin moral déjà fait pour nous retrouver au même endroit moral. » (G. de Pawlowski, 1912).
Gaston de Pawlowski éprouvait de réelles difficultés à achever définitivement certaines de ses œuvres, ce qui explique les différences entre certains contes qui, bien que portant des titres identiques, comportent de nombreuses modifications, parfois subtiles, d’autres plus notables : changements de noms ou ajouts de paragraphes inédits, par exemple.
Nous vous proposons de suivre son travail de peaufinage pas à pas ; de découvrir les différentes étapes de sa pensée ; de jeter un coup d’œil par dessus l’épaule de l’auteur, afin de suivre chaque étape de son processus de création/recréation ; un de ces moments rares, où le voile se lève quelque peu…
Pour ce faire, nous avons sélectionné deux textes représentatifs de ce travail permanent, couplés à leurs déclinaisons, dont les publications furent étalées sur une vingtaine d’années : « Un Monstrueux attentat » (1903-1923), ainsi que « Les Dernières larmes » (1906-1923).
1 - Fabrice MUNDZIK, G. de Pawlowski remonte (encore) l’histoire…, pages 3 à 7, préface 2 - Un Monstrueux attentat (Conte pour l’année 33000), pages 8 à 11, nouvelle 3 - Un Monstrueux attentat (Contes industriels), pages 12 à 15, nouvelle 4 - Un Visionnaire (Contes futurs), pages 16 à 19, nouvelle 5 - Les Dernières larmes (Récits des temps surhumains), pages 20 à 23, nouvelle 6 - L'Amour mort (Récits des temps surhumains), pages 24 à 27, nouvelle 7 - Les Amours d'Antimoine et de Benzamide (Conte surhumain), pages 28 à 37, nouvelle 8 - Un Visionnaire (Voyage au pays de la quatrième dimension), pages 38 à 42, récit 9 - L'Amour mort (Voyage au pays de la quatrième dimension), pages 43 à 47, récit