FLATLAND
(Tourcoing, France), coll. La Fabrique d'horizons n° 5 Date de parution : 26 avril 2021 Dépôt légal : avril 2021, Achevé d'imprimer : avril 2021 Réédition Recueil de nouvelles, 200 pages, catégorie / prix : 14 € ISBN : 978-2-490426-05-8 Format : 13,5 x 21,5 cm✅ Genre : Fantastique
Édition revue et augmentée par l'auteur. Sous-titré "Contes atrabilaires".
Voici un livre singulier, qui vous invite à un festin amer et pourtant particulièrement relevé. Les quatorze textes de ce recueil de contes atrabilaires, transcendés par la plume rare et ciselée de Nicolas Liau, s’aventurent dans les extrêmes retranchements de la noirceur et du désespoir, en quête de beauté. Les énergies sombres qui le traversent célèbrent la rencontre destructrice et douloureuse d’Éros et Thanatos, mais l’omniprésence ambiguë de la mort et du plaisir, tour à tour révérés et honnis, finit par instiller le doute dans l’esprit du lecteur : ne jaillirait-il pas de ces effusions mortifères une source renouvelée de vie et de création ?
Quelques figures marquantes se dressent en chemin pour vous faire les honneurs de cette féroce célébration – un accordeur de cœurs cherchant l’âme sœur, un scruteur de ciels trop téméraire, un garde forestier turpide et une lavandière crédule, sa victime. Les chemins de paysages sombrement beaux – villes en perdition, marais stagnants, forêts étouffantes – s’offrent à vos déambulations. Partout, le petit peuple des animaux, martyrs et rédempteurs, vous accompagne dans cette errance. Dans la mort qui s’annonce, c’est la vie qui palpite plus frénétiquement qu’elle ne le fait jamais.
Il peut paraître singulier d’affrioler le lecteur potentiel en lui vantant l’ouvrage qui l’intrigue sous un jour aussi peu réjouissant. Chacun jugera s’il se sent de taille à tenter l’aventure, mais vous vous priveriez d’un plaisir rare en passant votre chemin. Comme l’indique Jacques Sirgent dans sa préface, « ce livre est un diamant noir, un des plus beaux que j’aie lus, et le plaisir de lire vous fait retrouver un semblant de bonheur, ce qui est déjà beaucoup dans le monde d’aujourd’hui. » Puisse-t-il être entendu.
Remarqué par Claude Seignolle, dont il admire la flamboyante plume soufrée, Nicolas Liau n'a d'yeux et de cœur que pour les belles et brèves histoires qui tournent mal, celles qui racontent l'horreuret le cauchemar avec la langue des poètes. Auteur d'une promenade littéraire autour des superstitions berrichonnes (Les épouvantails du Maufait), il a également publié des recueills de contes noirs et grinçants : Quand je serai grand, je serai mort et C'est encore loin la mort ?
1 - Jacques SIRGENT, Préface, pages 11 à 11, préface 2 - Morbidesse, pages 13 à 19, prologue 3 - Le Clou du spectacle, pages 21 à 30, nouvelle 4 - Le Garçon qui écoutait les cœurs, pages 31 à 38, nouvelle 5 - Une misère, pages 39 à 52, nouvelle 6 - Cette tristesse au goût d'ancolie, pages 53 à 62, nouvelle 7 - Trois petites goulées de mort pure, pages 63 à 66, nouvelle 8 - Priapées, pages 67 à 90, nouvelle 9 - Enfer et Damnation, pages 91 à 98, nouvelle 10 - Le Mouroir aux Tourterelles, pages 99 à 104, nouvelle 11 - Le Havre des Sans-Sourires, pages 105 à 114, nouvelle 12 - Fleurs de barbelés, pages 115 à 118, nouvelle 13 - Corpus Delicti, pages 119 à 142, nouvelle 14 - Il regardait le monde par la racine, pages 143 à 147, nouvelle 15 - Jusqu'à ce que pâlissent les étoiles, pages 149 à 159, nouvelle 16 - L'Arbre où j'ai pendu ta peau, pages 161 à 177, nouvelle 17 - Angélophanie, pages 179 à 183, épilogue 18 - On n'arrête pas un train en marche, pages 185 à 188, nouvelle