FLATLAND
(Tourcoing, France), coll. La Fabrique d'horizons n° 9 Date de parution : 31 mars 2023 Dépôt légal : mars 2023, Achevé d'imprimer : mars 2023 Première édition Recueil de nouvelles, 404 pages, catégorie / prix : 20,00 € ISBN : 978-2-490426-28-7 Format : 13,5 x 21,5 cm❌ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Les dix-huit nouvelles fantastiques rassemblées ici ont pour caractéristique d’être parmi les meilleures qu’ait signées l’un des plus grands noms de l’Imaginaire francophone.
Chacune d’elles a été révisée et commentée par l’auteur.
Elles sont précédées d’un avant-propos de Richard Comballot, et suivies d’une postface biobibliographique de Katarzyna Gadomska.
Ce volume constitue, en quelque sorte, le jumeau fantastique de Demain le monde, la somme science-fictive publiée en 2013 aux éditions Le Bélial’.
Soyez prévenus : vous entrez en territoire andrevonien.
Une contrée façonnée par cinq décennies de pratique assidue de l’ouvrage littéraire, entièrement vouée aux sortilèges du rêve.
Vous l’abordez qui plus est dans sa phase nocturne.
Celle que baigne une indécise clarté lunaire, propice à toutes les rencontres, aux étranges découvertes – aux grandes frayeurs aussi.
Une femme à la beauté dévorante attend sur un banc des amants de passage un peu trop confiants.
Les animaux empaillés d’un musée vous observent de leur œil de verre trop peu fixe pour être tout à fait rassurant.
L’habitant de l’immeuble d’en face se révéle le plus grand des mystères, et une poupée au joli teint de porcelaine s’avère plus féroce que des monstres antédiluviens aux crocs acérés.
Une inondation qui submerge tout risque de vous entraîner inexorablement à votre ultime demeure.
Les membres réunis d’une famille attendent leurs défunts pour le repas du Jour des morts.
Et que penser des surprises que révèle une fenêtre ouverte sur un paysage mémoriel, ou de ces secrets enfouis dans les mémoires enfantines que ressuscite la silhouette d’un chat sous la Lune ?
Enfance, solitude et trépas sont des thèmes qui se déclinent de multiples manières.
Celles que met en œuvre Jean-Pierre Andrevon ont le mérite d’une originalité célébrant le genre fantastique en lui donnant une seconde jeunesse.
Toutes révèlent les différentes facettes d’un talent qui n’en a pas fini de s’exprimer et baignent dans la plus grande des énigmes : une petite musique qui n’appartient qu’à lui.
1 - Richard COMBALLOT, Jean-Pierre Andrevon, maître des sortilèges, pages 11 à 13, introduction 2 - Une mort bien ordinaire, pages 15 à 28, nouvelle 3 - L'Amante, pages 29 à 38, nouvelle 4 - Yeux de verre, pages 39 à 50, nouvelle 5 - La Jeune Morte du cinquième, pages 51 à 62, nouvelle 6 - L'Habitant de l’immeuble d’en face, pages 63 à 82, nouvelle 7 - L'Inondation, pages 83 à 110, nouvelle 8 - La Maison d'Émilie, pages 111 à 152, nouvelle 9 - Un train à prendre, pages 153 à 164, nouvelle 10 - Les Crocs de l’enfance, pages 165 à 200, nouvelle 11 - Le Chat sous la lune, pages 201 à 210, nouvelle 12 - Le Téléphone sonne, pages 211 à 230, nouvelle 13 - Un enfant solitaire, pages 231 à 252, nouvelle 14 - La Cour, pages 253 à 279, nouvelle 15 - Le Noyé du casier 71, pages 281 à 300, nouvelle 16 - Nocturne, pages 301 à 321, nouvelle 17 - Devant la fenêtre ouverte, pages 323 à 331, nouvelle 18 - Le Petit Garçon qui voulait être mort, pages 333 à 346, nouvelle 19 - Le Jour des morts, pages 347 à 372, nouvelle 20 - Richard COMBALLOT, Premières publications, pages 373 à 375, bibliographie 21 - Katarzyna GADOMSKA, Par delà les frontières du fantastique. Sur les traces de l’œuvre de Jean-Pierre Andrevon, pages 377 à 399, postface