Lorsque Bob Morane entendit le cri pour la première fois, il crût à un groupe d’enfants jouant certainement non loin de l’endroit où il se trouvait. Mais, lorsque l’appel se fit plus perçant, plus insistant, il s’arrêta pour tendre l’oreille. Il se trouvait sous un large dôme de verdure, formé par des bouleaux si élevés qu’ils ployaient à leur sommet pour se rejoindre et emmêmer leurs branches en un fouillis inextricable. Ces bouleaux constituaient le gros de la végétation plantée à flanc de l’ancien terril de Marlage, où était venu se perdre Morane.