Il ne voulait pas lui brûler le visage et s'il lui avait enflammé la bouche, c'était uniquement pour l'empêcher de crier. L'autre fille avait été plus coopérative et elle n'avait pas hurlé pendant qu'il découpait les bandes de peau avec lesquelles il avait écrit son nom sur la glace...

     Pas de grande surprise ce mois-ci. Les deux livres que nous propose la collection Gore ne révolutionneront pas !a littérature fantastique.

     Skin Killer, quant à lui, nous présente un assassin au crâne rasé, un peu « skinhead » sur les bords, qui prend un malin plaisir à massacrer les prostituées qui lui tombent sous la main. Encore une fois, rien de neuf. Jack l'Eventreur est passé par là, bien avant notre Skin Killer. Du déjà-vu... Mais le plus gênant dans ce livre, c'est qu'il contient tous les clichés du gore, des scènes invraisemblables qui rendent ce genre littéraire peu convaincant ; c'est-à-dire une dose massive de sexe et d'hémoglobine. On a l'impression de revenir aux premiers volumes de la collection, alors que celle-ci s'était nettement améliorée au fil des numéros. Dommage.

     En tout cas, un livre pour inconditionnels du genre ou pour apprentis bouchers.