"LA REVOLTE DES VOLCANS"

est un des rares traitement français du thème de la Terre concave, illustré notamment par "Nicolai Klimii Iter Subterraneum" (tr. Le Voyage Souterrain de Nils Klim, 1741) du Dano-norvégien Ludvig Holberg, pat l'"Isocameron" (1788) du Vénitien Giacomo Casanova ou par l’heptalogie pellucidarienne d'Edgat Rice Burroughs (1914-1963). Comme dans "The Eye of Balamok" (tr. "L'Oeil de Balamok", 1920) de l'Anglo-américain Victor Rousseau, un soleil à demi-éteint en éclaire la surface ; comme dans "Land under England" (tr. Le Peuple des Ténèbres, 1935) du dramaturge irlandais Joseph O’Neill (où il n’est question que d’immenses cavernes), elle est peuplée de descendants de Romains attirés par les failles volcaniques du Massif Central.

CAMILLE AUDIGIER

n’est connu dans la SF que par "Les Mystéres de Vichy" (1932) et par "La Révolte des Volcans", paru en 1935 dans le n° 302 des Feuillets Bleus. Dans le second roman, une partie des Sous-terriens a adopté la langue des légionnaires tandis qu’une autre est restée fidéle à sa culture ; et il y a aussi des barbares composés de races inférieures, technologiquement arriérés. L’arrivée d’un couple de Terriens annoncée par une prophétie précipite le conflit latent entre les deux peuples. Des armes et des énergies terrifiantes sont actionnées, capables non seulement de détruite le monde intérieur mais de perturber l’équilibre de la Terre dans le Système Solaire. Jusqu’à, la destruction et l’embrasement dans le Soleil.