Léon Bloy, collectionneur de haines, n'exclut pas dans son vaste musée la bourgeoisie française. Il la noircit de teintes lugubres qui rappellent, à juste titre, les songes de Quevedo et de Goya. Il ne fut pas seulement un écrivain terroriste ; ainsi, un de ses plus curieux récits préfigure Kafka ; l'argument aurait pu être de ce dernier, mais la manière féroce de le traiter n'appartient qu'à Bloy. Notre temps a inventé l'expression « humour noir » ; nul n'y a réussi, jusqu'à ce jour, avec d'autant d'efficacité et de richesse verbale que Léon Bloy.
1 - Jorge Luis BORGES, Introduction, pages 7 à 10, introduction, trad. Sarah LEIBOVICI 2 - La Tisane, pages 13 à 19, nouvelle 3 - Le Vieux de la maison, pages 21 à 29, nouvelle 4 - La Religion de M. Pleur, pages 31 à 42, nouvelle 5 - Les Captifs de Longjumeau, pages 43 à 50, nouvelle 6 - Une idée médiocre, pages 51 à 60, nouvelle 7 - Terrible châtiment d'un dentiste, pages 61 à 68, nouvelle 8 - Tout ce que tu voudras !, pages 69 à 76, nouvelle 9 - La Dernière cuite, pages 77 à 84, nouvelle 10 - Une martyre, pages 85 à 93, nouvelle 11 - La Taie d'argent, pages 95 à 100, nouvelle 12 - On n'est pas parfait, pages 101 à 106, nouvelle 13 - La Plus belle trouvaille de Caïn, pages 107 à 116, nouvelle