Quatrième de couverture
– Jane, regarde-moi ! Ouvre cette prison qui cache ton visage ! Tu t’es réfugiée dans une mosquée pour lécher tes blessures. Ça aurait pu être la drogue, un groupe paramilitaire d’extrême droite, le black block, la rue…
– Il n’y a plus de Jane, je suis Khadîdja.
– Oui, la femme du prophète ! C’est comme ça que tu honores son nom ? Pour moi tu es toujours Jane… Tu te souviens comment on t’appelait ?
– C’était une autre personne.
– GI Jane. Tu t’étais rasé le crâne et…
Dans ce recueil de nouvelles – véritables mythes modernes – Olivier May s’attaque avec une grande maîtrise à des sujets aussi brûlants que l’extrémisme, la mort, la procréation et la chirurgie esthétique. Que ce soit dans le futur ou le passé, à Genève, en Mésopotamie ou dans une autre galaxie, ce qui importe est le basculement – inéluctable ? – des Hommes vers le Bien ou le Mal. Un univers aussi troublant que captivant à découvrir.
Passionné d’anthropologie préhistorique et d’histoire, Olivier May est doyen dans un collège genevois. Il a publié son roman Excision chez Encre Fraîche en 2010. Les enfants de la louve, son premier roman préhistorique illustré pour la jeunesse, est paru en 2013 chez Flammarion.
Sommaire
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1 - Djihad Jane, pages 8 à 77, nouvelle2 - Le Regard de Shamat, pages 78 à 103, nouvelle3 - Homoplasie, pages 104 à 128, nouvelle4 - La Fin justifie les moyens, pages 130 à 151, nouvelle
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