Quatrième de couverture
Fernando est un humain édité à des milliers d’exemplaires, génétiquement sélectionné par Le Programme pour survivre sous terre après les bombes atomiques. C’est un clone de soldat mais il n’a pas du tout envie de faire la guerre. Il va rencontrer d’autres types de souterriens et, sans l’avoir voulu, il va changer le monde des hommes mais aussi celui des autres espèces pensantes qui peuplent désormais la planète, en vivant des aventures extraordinaires, dangereuses ou étranges, mais toujours dans la joie et le plaisir de l’amour et de l’amitié partagés.
Critiques
Après qu'une guerre mondiale et atomique ait rendu inhabitable la surface de la planète, l'être humain a migré sous terre. Là, il a élaboré une stratégie pour survivre : s'adapter génétiquement. Sous l'égide du Programme, mystérieuse entité, l'humanité est désormais constituée de clones, copiés sur un ensemble de personnages archétypaux ayant chacun une fonction précise : il y a le soldat, le médecin, l'aubergiste, et toutes sortes de catégories socioprofessionnelles. Tout ce beau monde — les Souterriens du titre — vit donc en parfaite harmonie, mais un jour, Fernando décide de se rendre à la surface, histoire de voir si de nouveaux horizons ne se proposent pas à son peuple. Chemin faisant, accompagné d'un groupe d'amis qui a décidé de le suivre dans sa tentative, il croisera le chemin de supertaupes et de loups. Premier volume d'une série sobrement intitulée « Le monde de Fernando », Les Souterriens est un sympathique roman. Si le thème est l'un des plus éculés de la science-fiction (l'humanité réfugiée sous Terre après une catastrophe nucléaire), son association avec celui des clones confère au livre une certaine originalité. Mené sur un rythme guilleret, il souffre quand même d'un style alourdi par les nombreuses répétitions inhérentes au choix des noms de personnages : Fernando est un effet un fernand, et l'on y croise à foison des ursules, des gastons, des michelles... Ce petit détail mis à part, le délassement est au rendez-vous, et ce roman, bien que mineur, vous fera passer un agréable moment. Bruno PARA (lui écrire) Première parution : 1/10/2005 nooSFere
Cité dans les pages thématiques suivantes
Clones
|