ALTA
(Paris, France), coll. Fu Manchu ou le Défi de l'Asie n° 1 Dépôt légal : 2ème trimestre 1978 Recueil de romans, 420 pages, catégorie / prix : nd ISBN : néant ✅
Première publication des deux romans : Paris, Librairie des Champs-Élysées, collection Le Masque n° 94 (1931) et n° 107 (1932).
Quatrième de couverture
Le voilà enfin revenu ce Maître effrayant, "Le péril jaune aux yeux verts" qui veut étendre la domination de l'Asie sur tous les pays occidentaux et qui porte son action au coeur même du plus grand royaume colonial : l'Angleterre.
Le Docteur Fu Manchu est un des personnages les plus fascinants de la littérature populaire du début de ce siècle. Il a pour frères : Fantomas, Rouletabille, Arsène Lupin, Nick Carter.
Fu Manchu est le roman de la nuit, du brouillard, de la peur. Pour théâtre, Londres faiblement éclairé par de mauvais réverbères dont l'extinction annonce le passage de la mort. Où des ombres se hâtent en direction de la Tamise à travers une brume floconneuse. Où le cri d'un homme qu'on assassine ne parvient pas à réveiller la ville endormie, indifférente au combat feutré dont elle est l'enjeu.
1 - Francis LACASSIN, Fu Manchu ou la dernière incarnation de Satan, pages 9 à 30, préface 2 - Le Mystérieux Docteur Fu Manchu (The Mystery of Dr Fu Manchu / The Insidious Dr. Fu Manchu, 1913), pages 31 à 219, roman, trad. Henri THIES rév. Robert-Pierre CASTEL 3 - La Résurrection de Fu Manchu (The Devil Doctor / The Return of Dr Fu Manchu, 1916), pages 221 à 411, roman, trad. Henri THIES rév. Robert-Pierre CASTEL 4 - La Naissance de Fu Manchu (1957), pages 413 à 417, postface
Critiques
[critique du n° 1 et du n° 2 de la collection Fu Manchu ou le défi de l'Asie.
note nooSFere]
L'ASIE CHIEN FIDELE...
... Mais les braves chiens fidèles risquent toujours de relever la gueule un jour ou l'autre et de vous embarquer une tranche de mollet. Comme ça, pour se payer de toute chienne de vie de chien fidèle, et du dressage, et des coups de trique, bref, de tout ce qui a été leur lot de chien colonisé. C'est ça. Fu Manchu.
Ça sent l'ancien, ce nom de trois syllabes. Ce nom que tout le monde a entendu prononcer au moins une fois. Résumer les quatre romans groupés dans ces deux premiers tomes d'une collection dirigée par Francis Lacassin est une chose parfaitement impossible, pour moi en tous cas, et dans un court article qui plus est. C'est touffu, dense, rebondissant à souhait, d'une atmosphère typique de ces romans magiques que l'on redécouvre sous la poussière d'un grenier, et qui vous emportent tout net en dépit de leurs rides. Pour qui aime ce genre de voyage, c'est un régal. Et moi, j'aime (Par exemple, tiens, remettre le nez dans Le Mystère de la Grande Pyramide, de Jacobs... Ah !...). Les brouillards de Londres s'échappent du livre dès que vous avez tourné la première page.
Voilà : plus la peine de courir les bouquinistes et de vous faire arnaquer. Plus la peine. Fu Manchu est de retour. Il pèsera pas loin d'un kilo sur le rayonnage de votre bibliothèque. On ne souhaite qu'une chose : qu'il prenne du poids, encore, encore, jusqu'à sa taille définitive, colossale, éléphan(d'Asie, bien sûr)tesque.