QUID NOVI ? Dépôt légal : septembre 2004 Première édition Recueil de nouvelles, 192 pages, catégorie / prix : 13 € ISBN : 2-9522586-0-0 ✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Philippe Halvick, né en 1969, a passé toute son enfance et ses études dans le Nord de la France. Passionné depuis tout petit par la Science-Fiction et le Fantastique, cet ingénieur de formation a sauté le pas et décide d'écrire lui-même ses histoires.
Ingénieur en électrotechnique diplômé en 1993.
Travaille depuis 1994 sur la Région Parisienne dans l'informatique.
Passionné de Science-Fiction, de Fantastique et d'Héroic-Fantasy.
Pratique le laïdo (sorte d'escrime japonaise) et collectionne les « pucelles » (insignes militaires métalliques de l'armée française).
L'auteur, plus connu pour ses romans, il en a près d'une douzaine à son actif, nous livre ici quelques-uns de ses petits bijoux.
Quand la Mort déprime...
Quand un congrès vire à l'Enfer...
Quand un policier traque un loup-garou...
Quand les papillons ou les mites attaquent...
Quand l'électricité manque...
Quand un homme du nom de Lovecraft s'installe en ville...
Quand...
Que feriez-vous ?
Vous préféreriez ne pas être là !
Mieux vaut lire et savourer ces histoires que les vivre
14 récits qui oscillent entre le fantastique, l'horreur et la Science-Fiction,
14 récits pour trembler, s'émouvoir, rire et pleurer, mais jamais en aucun cas rester indifférent !
1 - ANONYME, Préface de l'éditeur, pages 3 à 3, préface 2 - Il faut bien vivre..., pages 5 à 7, nouvelle 3 - Le Voisin, pages 9 à 12, nouvelle 4 - Le Congrès, pages 13 à 21, nouvelle 5 - « Loup y es-tu ? », pages 23 à 45, nouvelle 6 - No, pages 47 à 57, nouvelle 7 - Plus petit que soi..., pages 59 à 72, nouvelle 8 - Les Papillons bleus, pages 73 à 86, nouvelle 9 - Grosse déprime, pages 87 à 104, nouvelle 10 - Solitude, pages 105 à 114, nouvelle 11 - Le Culte de Lovecraft, pages 115 à 132, nouvelle 12 - Une solution électrique, pages 133 à 137, nouvelle 13 - Ne jamais revenir..., pages 139 à 157, nouvelle 14 - Partie remise, pages 159 à 174, nouvelle 15 - Le Seau, pages 175 à 188, nouvelle
Critiques
En quatorze nouvelles, Philippe Halvick décline nombre des thèmes des littératures de genre : loup-garou, serial killer, invasion d'animaux nuisibles, transfert de personnalité sur ordinateur... Une grande variété de sujets, la plupart pas mal voire archi rebattus — on trouvera donc peu d'originalité dans ce recueil — mais servis par une énergie communicative. L'auteur sait insuffler du rythme à ses récits, en abusant parfois des effets de style pour y parvenir. En effet, le nombre de points d'exclamation est par endroits proprement hallucinant ! Jusqu'à une dizaine par page ! Et pas cantonnés aux seuls dialogues ! Il est vrai que les récits sont tous — à l'exception des « Papillons bleus » — à la première personne, nous permettant de partager toutes les émotions des protagonistes. Il n'empêche que l'éditeur aurait pu, même si ces textes ont déjà été publiés par ailleurs, faire un vrai travail d'éditeur en demandant la réécriture de certains passages qui sentent trop le langage parlé transcrit tel quel sur le papier. De plus, cette utilisation systématique de la première personne impose de ne pas lire ce recueil d'une seule traite. En effet, cette technique d'écriture force le lecteur à s'identifier un minimum au narrateur, et lui demander de répéter une douzaine de fois de suite l'exercice en peu de temps est sans doute trop astreignant.
On conseillera donc au lecteur potentiel de lire ces nouvelles de temps à autres, tout en le prévenant que Philippe Halvick sera sans doute plus intéressant lorsqu'il aura réussi à canaliser son énergie. Pour le moment, il nous gratifie de textes sympathiques, mais maladroits et trop convenus.