Nous sommes en guerre, et ceux qui la font préfèrent que tous meurent plutôt qu'un seul survive. Ils ont pillé, saccagé, dispersé les restes fumants d'un régime exsangue qui ne méritait pas tant d'honneurs, et d'une humanité approximative à qui commit seulement l'erreur de se trouver sur leur passage. Ils ont infesté l'atmosphère de bactéries homicides. Ils ont branché les égouts de Parthénia sur le canal de l'eau potable. Ils n'ont pas hésité. Tout cela fut mûrement décidé dans d'immenses salles consulaires croulant sous l'or, le marbre et le cuir de python. Demain, ils feront mieux, les rois de l'efficace. Leur projet est d'éliminer le plus grand nombre, rapidement, à moindres frais, sans souci ni remords. C'est l'industrie du présent, la seule qui marche, qui ne chôme point, celle qui porte tous les espoirs et toutes les folies.