Quatrième de couverture
On est maintenant certain que Sœur Monika est bien de l'illustre conteur allemand E. T. A. Hoffmann, l'auteur des célèbres Contes. A l'opposé de ce que l'on croyait, Hoffmann n'était nullement en effet l'écrivain angélique de sa légende, mais un gaillard qui avoue dans son Journal secret se livrer à des « excès », et à une « bien vilaine conduite ». Le roman fut publié de son vivant, mais clandestinement, bien entendu, et à tirage très limité. André Pieyre de Mandiargues, l'auteur de La Motocyclette, trouvait ce texte « vertigineux », évoquant à son propos une « suite de courts moments de phosphore où s'éclairent une belle bouche entr'ouverte, de beaux seins mis à l'air, un beau ventre lisse, une belle croupe prête à recevoir les verges, de belles cuisses écartées, si prestement et avec tant de changements de mains et de poses... »
Sommaire
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1 - Jean-Jacques PAUVERT, Présentation, pages 7 à 12, introduction2 - André PIEYRE DE MANDIARGUES, Un Eros mystérieux, pages 169 à 178, postface3 - (non mentionné), Lexique, pages 181 à 183, index4 - (non mentionné), Notes, pages 185 à 189, notes
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