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Les Poules bleues de l'automne

Frédéric DARRIET



La BRUYÈRE (Paris, France) n° (1)
Dépôt légal : 1er trimestre 2000, Achevé d'imprimer : 1er trimestre 2000
Première édition
Roman, 138 pages, catégorie / prix : 88 F
ISBN : 2-84014-641-X
Format : 14,6 x 22,4 cm
Genre : Science-Fiction


Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org
Ressources externes sur cette édition de l'œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture
   Fin du XXIe siècle. L'humanité cherche son chemin au milieu de catastrophes toutes plus meurtrières les unes que les autres ; effet de serre, pollution, guerres sans but ni fin, épidémie de virus mutants... la liste s'allonge tous les jours. Pour minimiser les effets de la surpopulation, Instellar Corporation concentre ses efforts dans la conquête de l'espace et des planètes voisines. Mais quitter la Terre n'est pas à la portée de tous.
   Joe le Vagabond parcourt la steppe à la recherche de fossiles. Son ami le Cosaque le loge dans son auberge plantée au milieu de rien. Les deux solitaires fuient le monde malade jusqu'à ce qu'une jeune femme débarque du Centre Spatial et que surgisse des profondeurs du cosmos une chose que personne ne comprend.
   Contact ne communique pas. Serait-il venu dans le système solaire pour détruire les hommes ou au contraire leur apporter la promesse d'un avenir meilleur ? La réponse se trouve bien quelque part ; peut-être dans les étoiles à moins que ce ne soit tout simplement à l'intérieur de nous-mêmes.
 
   Frédéric Darriet, dont Les poules bleues de l'automne est le premier roman, nous brosse ici le portrait d'un avenir inquiétant. Mais le futur ne se laisse pas facilement apprivoiser. Il réserve même bien des surprises aux hommes de demain.
Critiques
     Il faut bien se rendre à l'évidence : il manque à ce livre un véritable travail de relecture, comme pourrait le faire un éditeur consciencieux.
     Ainsi, lorsque dès la première page, entre le 2ème et le 3ème paragraphe, il y a rupture injustifiée du temps de la narration, on se dit que ça part très mal. Et de fait, des problèmes de français persistent tout au long du roman. Exemple, p. 17 : « L'on se racontait des histoires, regardions les rares cubes ». Comment peut-on laisser passer cela  ? Dommage, parce que l'auteur est d'autre part relativement à l'aise dans les passages descriptifs.
     De plus, quand on est assez – voire très – sensible aux coquilles ou à la ponctuation dans un texte, on a l'impression que les virgules sont parfois jetées çà et là, un peu au hasard  ; on ne compte pas le nombre de fautes d'orthographes dans le texte (erreur pourtant facilement évitable par l'emploi d'un correcteur orthographique), et les erreurs typographiques dans l'inversion du sujet (« demanda t'elle » à la place de « demanda-t-elle ») sont aussi particulièrement énervantes.
     Une autre faiblesse réside dans les dialogues. Ils sont confus, on ne sait pas vraiment qui parle, et très souvent ils sonnent faux, au contraire de la partie narrative et descriptive qui, elle, est de tenue tout à fait correcte.
     On a donc beaucoup de mal à entrer dans ce roman, la lecture des 15 ou 20 premières pages ayant été suffisamment éprouvante pour qu'on soit près de lâcher prise. Par la suite, sans qu'on puisse démêler si les choses s'améliorent réellement ou si l'habitude prend le dessus, les problèmes semblent s'atténuer, même si la narration reste un brin confuse.
     En poursuivant la lecture, on s'aperçoit que l'intrigue, bien qu'elle ne soit ni vraiment originale ni passionnante, se tient sans trop de mal. Ponctuellement, un manque de clarté dans les aspirations des personnages (sans doute lié au problème des dialogues évoqué ci-dessus) ou dans la progression de l'intrigue (il me semble que l'auteur a voulu introduire trop de détails pour un roman si court). En revanche, le credo général du livre (s'ils veulent accéder à la civilisation galactique, les Terriens doivent éviter de faire de leur planète un dépotoir ou une usine à virus destructeurs) est très sympathique, de même que la volonté de se revendiquer du courant science-fictif (nombreuses allusions à la culture SF), clins d'œil à Leiber (Le Vagabond donne son nom au personne principal, et son thème à la planète qui arrive dans le système solaire), à Sagan (le vaisseau s'appelle Contact) ou à Clarke. Et un très beau titre, mystérieux donc forcément attirant, et qui nous fait regretter l'absence d'un éditeur sérieux capable de pointer du doigt les principaux défauts du roman, normaux pour une première œuvre.

Bruno PARA (lui écrire)
Première parution : 1/11/2001 nooSFere

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