GANDAHAR
(Clermont-Ferrand, France), coll. Gandahar (revue) n° 21 Dépôt légal : décembre 2019, Achevé d'imprimer : décembre 2019 Première édition Revue, 160 pages, catégorie / prix : 9 € ISBN : néant Format : 16,0 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
Quatrième de couverture
Jean-Pierre Andrevon, en auteur engagé contre le nucléaire et tout ce qui nuit à notre planète, a écrit depuis très longtemps des nouvelles dont l'avenir, peut-être même proche, nous dira qu'elles étaient visionnaires.
Ses dessins d'actualité, présents pour certains dans ce numéro, viennent appuyer son propos avec une dérision grinçante.
Aux huits variations d'apocalypses proposées ici, et dont le spectre se rapproche dangereusement de notre réalité, s'ajoute un hommage, regard intimiste sur la vie et les oeuvres de Jean-Pierre Andrevon, l'un des auteurs majeurs de l'imaginaire francophone.
1 - (non mentionné), Séverine Pineaux, pages 4 à 4, biographie 2 - Jean-Pierre FONTANA, Éditorial, pages 5 à 5, éditorial 3 - George W. BARLOW, Mon ami Jean-Pierre, pages 6 à 11, article 4 - Jean-Pierre ANDREVON, La Princesse si laide, pages 13 à 28, nouvelle 5 - Miriam Allen DeFORD, La Dernière génération (The Last Generation?, 1946), pages 31 à 40, nouvelle, trad. (non mentionné) 6 - Jean-Pierre ANDREVON, Presque déjà la fin, pages 43 à 54, nouvelle 7 - Jean-Pierre ANDREVON, La Dérive, pages 57 à 74, nouvelle 8 - Jean-Pierre ANDREVON, Les Rats, pages 77 à 82, nouvelle 9 - Jean-Pierre ANDREVON, Le Dernier dinosaure, pages 85 à 102, nouvelle 10 - Jean-Pierre ANDREVON, La Peau d'un chien et les yeux d'une femme, pages 107 à 117, nouvelle 11 - Bruno POCHESCI, Ceux qui restent dans l'ombre, pages 122 à 143, nouvelle 12 - Franck JAMMES, Batman assassin !!! La planète des malédictions de C. Gimenez et Victor Mora, pages 144 à 146, article 13 - Christine BRIGNON, La Mort du fer de Serge Simon Held 1931, pages 147 à 147, article 14 - Christine BRIGNON & Jean-Pierre FONTANA, Nous avons reçu..., pages 148 à 153, critique(s) 15 - (non mentionné), Index des numéros 11 à 20, pages 154 à 157, index
Critiques
Youpla boum ! Une petite centrale à atomes qui pète au Japon. Plouf ! Des poissons qui s’étouffent aux paillettes de plastique et des centaines de dauphins échoués sur nos plus belles plages. Atchoum ! Un virus venu de Chine pas végétarien pour un huan… on vit déjà chez Andrevon, genre puissance mille. Alors lire un GandahaR spécial Andrevon / Apocalypses, c’est un peu comme recevoir un coup de poing dans sa poche à anticorps ou se shooter avec une seringue d’infos syriennes bien fraîches – ça pique un peu.
Même si on est de la génération d’après (celle qui patauge dans la merde et non celle qui avait prédit le bourbier), on a naturellement un peu envie de se gausser de cette SF politisée aussi légère qu’un tapis de bombes (le fond, OK, mais la forme…), et en même temps, ils avaient peut-être pas complètement tort, les papys de la SF politique des années 70. En tout cas, à l’époque, les textes tapaient et pas pour rire.
Le numéro est aussi plein de dessins humoristiques très sympas. Perso, j’adore celui de la p. 156. On est tous l’éléphant de quelqu’un…