Le VISAGE VERT
(Cadillon, France) Date de parution : 1er février 2023 Achevé d'imprimer : janvier 2023 Première édition Recueil d'articles, 522 pages, catégorie / prix : 35 € ISBN : 978-2-918061-55-7 Format : 15,5 x 24,0 cm✅ Genre : Fantastique
Quatrième de couverture
Vingt ans après l’âge d’or du cinéma d’horreur à Hollywood, le studio britannique Hammer fait revivre les figures mythiques inspirées de la littérature britannique et du folklore européen (Dracula, Frankenstein, Jekyll et Hyde, le Loup-Garou, etc.) et leur offre de nouvelles incarnations ancrées dans un contexte victorien. Le studio produit entre 1955 et 1979 près de 150 films : horreur gothique, science-fiction, aventures exotiques, policiers ou thrillers psychologiques distillant un climat d’angoisse et de terreur aux lisières du fantastique.
Cet ouvrage propose des éclairages nouveaux et met en relief des productions moins familières. Il pose la question de la modernité paradoxale de films qui traitent de sujets transgressifs, convoquent violence et érotisme et dont les partis pris esthétiques sont surprenants et provocateurs, mais qui tentent de perpétuer une tradition gothique et offrent un discours plutôt conformiste, s’efforçant aussi de satisfaire les attentes du public dans une Angleterre en pleine mutation sociétale et culturelle. Le studio a laissé son empreinte singulière sur le cinéma de genre, façonné l’imaginaire et marqué la mémoire de générations de spectateurs. Désormais mythique, la Hammer n’est pas seulement une fabrique de monstres évoluant dans des décors gothiques, mais un laboratoire de l’horreur moderne qui exerce une fascination puissante et continue d’inspirer de nombreuses icônes de la pop culture et des cinéastes contemporains comme Tim Burton, Dario Argento, John Carpenter ou Mike Flanagan (The Haunting, Netflix, 2018).
Contributions de : Jean-François Baillon • Cécile Carayol • Alain Chareyre-Méjan • Christian Chelebourg • Florence Chéron • Raphaëlle Costa de Beauregard • Simon Daniellou • Xavier Daverat • Jean-Michel Durafour • Gaïd Girard • Tristan Grünberg • Pierre Jailloux • Isabelle Labrouillère • Jean-Marie Lecomte • Stella Louis • Sophie Mantrant • Philippe Met • Jean-Pierre Naugrette • Michel Porret • Jean-François Rauger • David Roche • Nicolas Stanzick • Hélène Valmary
1 - Mélanie BOISSONNEAU & Gilles MÉNÉGALDO & Anne-Marie PAQUET-DEYRIS, Introduction, pages 13 à 23, introduction 2 - Jean-François RAUGER, Pourquoi devrait-on aimer les films de Terence Fisher ?, pages 25 à 31, article 3 - Nicolas STANZICK, Et les Français découvrirent Frankenstein, Dracula & Co, pages 33 à 56, article 4 - Xavier DAVERAT, Les Classes sociales dans l'horreur de la Hammer, pages 57 à 75, article 5 - Jean-Michel DURAFOUR, Terence Fisher avec paysage lacustre, pages 79 à 93, article 6 - Pierre JAILLOUX, Pas du sang : du rouge. Les débordements colorés de la Hammer, pages 94 à 108, article 7 - Cécile CARAYOL, La Figure du vampire : principes récurrents dans la musique symphonique de film de la Hammer à Twilight : New Moon, pages 109 à 125, article 8 - Florence CHÉRON, Le Feuilleton Hammer : les lieux du crime, pages 127 à 147, article 9 - Simon DANIELLOU, Le Regard de Méduse : les visages horrifiques de la Hammer comme autant d'attractions spectaculaires, pages 149 à 170, article 10 - Stella LOUIS, Love That Horror! La Hammer et ses vampires ou la photogénie de l'horreur, pages 171 à 205, article 11 - Michel PORRET, Frankenstein. Le moment Hammer, pages 209 à 230, article 12 - Isabelle LABROUILLÈRE, La Défiguration comme geste de re/création : figures en miroir et trouble des formes dans Stolen Face, Four Sided Triangle et The Curse of Frankenstein de Terence Fisher, pages 231 à 256, article 13 - Raphaëlle COSTA DE BEAUREGARD , Le Premier film couleurs du studio Hammer après le noir et blanc : The Curse of Frankenstein (Terence Fisher, 1957), pages 257 à 287, article 14 - Jean-Marie LECOMTE, Forme, discours et « para-doxa » dans The Curse of Frankenstein (1957) Le modernisme au cinéma et le film gothique des années 50, pages 289 à 306, article 15 - Jean-Pierre NAUGRETTE, Pourquoi Sherlock Holmes prend-il la tour noire du Dr Mortimer dans The Hound of the Baskervilles (1959) de Terence Fisher ?, pages 309 à 331, article 16 - Tristan GRÜNBERG, Les Trois visages de Carmilla : le désir féminin au prisme de la Hammer, pages 333 à 351, article 17 - Gaïd GIRARD, Le Déclin du héros masculin britannique dans le cinéma d’horreur et de science-fiction du studio Hammer : la trilogie Quatermass, pages 353 à 372, article 18 - Hélène VALMARY, Christopher Lee/Peter Cushing : l’horreur (c’est mieux) à deux, pages 373 à 385, article 19 - Jean-François BAILLON, « Hammer Motel » : tensions des nerfs et torsions des intrigues dans les thrillers psychologiques britanniques post-Psychose, pages 389 à 409, article 20 - David ROCHE, Mettre à jour le canon : Carmilla, Dracula et le docteur Jekyll en eaux troubles (1970-1973), pages 411 à 435, article 21 - Christian CHELEBOURG, La Belle est la Bête. L’horreur selon John Gilling, pages 437 à 451, article 22 - Philippe MET, Les Enfants de la Hammer, entre visualité et auralité, pages 453 à 471, article 23 - Sophie MANTRANT, La Dame en Noir (James Watkins, 2012) : un retour à l’âge d’or ?, pages 473 à 489, article 24 - Alain CHAREYRE-MÉJAN, Note sur l’Éthos Hammer (pourquoi nous sommes les amis du comte Dracula), pages 491 à 494, postface 25 - (non mentionné), Bibliographie générale, pages 495 à 500, bibliographie 26 - (non mentionné), Index & Notion, pages 501 à 520, index