Quatrième de couverture
Le Naute grimaça. C’était la fin de son voyage. Sa survie ne dépendait désormais que de l’hospitalité de ce monde. En priorité, il lui faudrait de l’eau et de l’oxygène. Il n’était pas certain que cette planète, avec ses nuages brillants et ses continents en partie masqués, soit du type terrestre. Il atteignit les couches extérieures de l’atmosphère, incapable de savoir si son appareil était bien à l’horizontale. Sans correcteur d’assiette et sans gyroscope, dans le noir presque absolu, il ne pouvait que piloter au jugé.
Mais Joë Davenport, dit “Le Naute”, était un pilote émérite. Il réussit à placer son appareil dans l’axe de la clairière et à manoeuvrer pour la descente.
- Saloperie de saloperie’ jura-t-il en fauchant les premières cimes. Saloperie de saloperie.
Par l’auteur de “ZAIRA” (éditions Legrain-Bourtembourg) et “DJEBEL”, éditions Rencontres. Un "space-opera" de la meilleure veine
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