Telle fut la première manifestation de l'avenir.

La première capsule du temps devait frapper en Amérique et jamais Bowden Karvel n'oublia la vision de ces arbres et de ces maisons fauchés par un invisible engin.

Plus tard, en France, un village entier fut détruit.

Dans la capsule, on devait découvrir les restes à peine identifiables d'un humanoïde. Et d'un papillon.

Il ne restait qu'une seule solution.

Pour l'humanité comme pour Bowden Karvel.

Repartir avec la capsule. Droit sur l'avenir.

Dans l'ouragan du Temps...

     Un OVNI temporel qui vient dévaster les abords d'une base aérienne US ; un pilote retraité parce qu'unijambiste qui réussit à le faire fonctionner ; et qui part avec elle, d'abord dans le futur ; puis dans un lointain passé, où il rencontre ses constructeurs, des extra-terrestres accidentés. Ce mélimélo thématique, monté de bric et de broc, n'est guère convaincant ; si l'auteur sait (dans la première partie), nous dépeindre des militaires et des savants acceptables, et dans la dernière, des extra-terrestres à la fois sympathiques et aussi peu anthropomorphes que possible, il échoue par contre à rendre crédible la civilisation décadente de nos descendants, tandis que ses dinosaures sont fabriqués avec des clichés très approximatifs. Reste tout de même cette qualité de récit très pro (montage, suspense, dialogues), la fabrication, quoi, qui fait que tous ces récits de série B, même s'ils se ressemblent, se lisent quand même jusqu'au bout sans ennui. « Galaxie-bis » s'en est fait une spécialité — et pourquoi pas ? Les écrivains français débutants devraient en tout cas en faire leur B-A — BA.