Quatrième de couverture
Les yeux se mettent en mouvement, tournent autour de moi, tournent, tournent... comme pour me narguer, dans une ronde folle. Je reste planté là, dans cette position ridicule, dans l'impossibilité d'émettre un son, d'esquisser le moindre geste, tandis que la peur, l'angoisse, la détresse, défoncent ma poitrine. J'étouffe, je sens derrière moi deux faisceaux lumineux. Le ciel ivoire devient écran, les yeux, des projecteurs. Et moi dans tout cela, moi qui ne suis qu'une ombre chinoise, je me détache à l'horizon mille fois plus grand que nature...
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