Quatrième de couverture
Les aventures de Robinson Crusoë ne s'arrêtaient pas le 11 juin de l'an 1687 à son retour à Londres.
Du Brésil à la Sibérie pour revenir en Angleterre, via Arkangelsk, le 10 janvier 1705, Robinson a encore de longues années parcouru le monde. Si bien qu'à amputer l'œuvre de Defoë comme le font trop d'éditeurs contemporains, on gomme une partie du mythe de Robinson qui est aussi le mythe de l'Anglais conquérant, colonisateur.
James Joyce, qui ne cachait pas son admiration pour le romancier, s'en était délecté : « On trouve dans Crusoë toute l'âme anglo-saxonne : l'indépendance virile, la cruauté inconsciente, la ténacité, l'intelligence lente et pourtant efficace, l'apathie sexuelle, la religiosité pratique et bien équilibrée, la taciturnité calculatrice. »
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