Brigade des Crimes Imaginaires et autres histoires fantastiques et déglinguées
Daniel NAYERI Titre original : Straw House, Wood House, Brick House, Blow, 2011 Première parution : Candlewick Press, 25 octobre 2011ISFDB Traduction de Valérie LE PLOUHINEC Illustration de Marie SOURD
HÉLIUM
(Paris, France) Dépôt légal : novembre 2012 Première édition Recueil de nouvelles, 372 pages, catégorie / prix : 16,90 € ISBN : 978-2-330-01282-3 Format : 14,5 x 22,0 cm✅ Genre : Science-Fiction
Quatrième de couverture
Et si la réalité virtuelle détrônait la vie réelle, alimentant les moindres désirs des internautes au prix d’une destruction irrémédiable ? Et si une singulière brigade de flics new-yorkais était capable d’empêcher les mauvais souhaits de se produire ? Et si dans une ferme étrange où sont cultivés des jouets, de terrifiants homoncules cherchaient à voler le secret de la vie ? Et si la Mort elle-même était le témoin de la rencontre fatale d’une belle au bois dormant et de son prince ?
Naviguant dans un monde fantastique aux références multiples — Matrix, Minority report, Inception ou encore Toy Story et The Watchmen — , mettant en scène une faune étrange, ce livre inclassable et jubilatoire pousse la fiction dans ses retranchements (entre language internet et pastiche du conte) pour explorer un monde où tout est possible... même le pire.
« Provocateur et profondément jouissif. » –Kirkus Reviews
1 - Brigade des crimes imaginaires (Straw House, 2011), pages 7 à 98, nouvelle, trad. Valérie LE PLOUHINEC 2 - Duel à Toy Farm (Wood House, 2011), pages 101 à 185, nouvelle, trad. Valérie LE PLOUHINEC 3 - Notre-Dame des Traîtres (Brick House, 2011), pages 188 à 282, nouvelle, trad. Valérie LE PLOUHINEC 4 - Coco et Cloclo (Blow, 2011), pages 285 à 367, nouvelle, trad. Valérie LE PLOUHINEC
Critiques
Avant de devenir éditeur et écrivain, Daniel Nayeri a semble-t-il exercé de nombreux métiers, dont celui de chef pâtissier. Manque de chance, le millefeuille est indigeste, un empilement de novellas qui visent à explorer différents genres de l'imaginaire. Le dossier de presse prend soin d'évoquer l'écriture magistrale, adaptée à chacun des récits. Las, on peine à y voir plus que ce dont est capable le premier auteur de fan-fiction venu. On est loin, dans l'exercice difficile de la variation, de Paul Di Filippo et son Pages perdues. La faute n'en revient pas à Valérie Le Plouhinec, traductrice émérite qui a fait ses preuves en littérature jeunesse, mais bien à l'auteur qui semble tout droit sorti d'un atelier d'écriture, tics narratifs compris.
Dans un dernier effort on cherche à invoquer Neil Gaiman, Jasper Fforde ou Christopher Moore, mais finalement on se dit que Nayeri c'est long, lent, et que la vie est courte.