« Le père Duval n’eut pas le temps de réagir : alors qu’il se penchait discrètement pour analyser la situation au rez-de-chaussée, il reçut en pleine poitrine la tête de Panthéra, ce qui lui coupa le souffle, tandis qu’une main monstrueuse se refermait sur son poignet et le lui brisait d’une torsion, le forçant à lâcher son pistolet avant même d’avoir tiré un coup de feu. Son cri de douleur se changea en gargouillis répugnant lorsque des crocs bestiaux se plantèrent dans sa gorge et lui arrachèrent la moitié de la trachée artère. En proie à de violentes convulsions, il ne mit pas très longtemps à mourir, mais tout de même assez pour voir son immonde assassin mâcher consciencieusement la bouchée de chair et de cartilage déchirés, et l’avaler avec délices en léchant les babines monstrueuses qui lui servaient de lèvres. »

Le pire cauchemar de Panthéra se réalise : grâce à la sorcière du Poitou, le démon qui l’habite peut désormais prendre possession d’elle quand il le désire, la forcer à commettre n’importe quel crime, n’importe quelle atrocité, sans qu’elle puisse le chasser. Et cela alors qu’une fausse Panthéra multiplie les meurtres sadiques en région parisienne. Une fausse Panthéra à laquelle la vraie brûle de demander des comptes.

Tandis que Cécile Danraymond et Marie-France d’Aygues-Vives, contraintes de s’allier momentanément, cherchent un moyen de venir en aide à Alice, Tanya parvient enfin à décoder les journaux de son père Félix... et découvre une vérité différente de celle qu’elle croyait connaître – et encore plus horrible. Sa santé mentale résistera-t-elle à ces révélations ?

Et qu’adviendra-t-il quand se produira enfin l’ultime confrontation entre le journaliste François Renouard et le satyre Faustus ? Sans parler de celle qui mettra en scène Panthéra... contre Panthéra ?