Quatrième de couverture
L'écrivain américain Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) est principalement connu pour sa mythologie originale et sa tératologie foisonnante. Mais, paradoxalement, l'une et l'autre trouvent leur fondement dans l'athéisme. Cet athéisme — Lovecraft s'en explique dans ses essais et sa correspondance — se fonde sur un matérialisme rigoureux. Comment expliquer, dans ce cas, qu'un auteur si radicalement matérialiste ait pu créer une oeuvre où l'imagination fantastique le dispute à l'onirisme ? Faut-il voir dans son conservatisme foncier la raison d'une relation ambiguë à la religion de ses pères ? Sans doute cela expliquerait-il qu'il soit, selon ses propres termes, une sorte d'hybride intermédiaire entre le passé et le futur — archaïque dans ses goûts personnels, ses émotions et ses intérêts, mais d'un tel réalisme scientifique qu'il ne peut être qu'athée... À ces questions, Cédric Monget tente d'apporter des réponses qui, pour être celles d'un passionné, ne cachent rien des ambiguïtés du maître de Providence et éclairent sous un jour nouveau les zones d'ombre d'une pensée riche et complexe.
Sommaire
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1 - Introduction, pages 5 à 7, introduction2 - Une nature aveugle, pages 8 à 22, article3 - Des religions vaines et étrangères : races et religions chez Lovecraft, pages 23 à 39, article4 - La Religion de Lovecraft, pages 40 à 49, article5 - Nature de l'horreur chez un rêveur matérialiste, pages 50 à 62, article6 - Conclusion : captation d'héritage, pages 63 à 71, article7 - Notes, pages 72 à 75, notes8 - Bibliographie, pages 76 à 79, bibliographie
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