Embusqué dans les coulisses, Boum-Boum, patron du cirque Medrano, observait les spectateurs. La salle n’était pas bonne — une classe de gamins mal nourris, encadrés par leur maître, l’air ennuyé et le lorgnon méprisant ; des filles en cheveux, jupons sales et bottines éculées flanquées de barbeaux de la Chapelle qui semblaient pressés de les flanquer sur le trottoir ; et une poignée de rentières entre deux âges fuyant la solitude d’un appartement cossu, rue des Martyrs, et venues en voisines, toutes émoustillées, reluquer le torse avantageux et les pectoraux de ces messieurs...
 
Dans son recueil de nouvelles, Jeanne Faivre d’Arcier nous amène sur les routes de tous les mauvais genres ; nous visitons un cirque érotique, nous suivons  Alice au pays des droits de l’homme en pleine Révolution française,  nous plongeons  dans un monde où la génétique transforme les animaux, nous tremblons pour Maya une femme transgenre poursuivie par des tueurs assoiffés de vengeance. Science-Fiction, polar, fantastique, nous retrouvons ici toutes ses attirances pour l’imaginaire et aussi les lieux qu’elle a aimé ou qu’elle aime.

Monsieur Boum-Boum, a obtenu le Grand Prix de l’Imaginaire. Jeanne Faivre d’Arcier a obtenu le prix Ozone pour « la Déesse Écarlate « , le deuxième volet de sa trilogie en rouge sur les vampires.

Depuis octobre 2011, elle est membre de l'Académie du bassin d'Arcachon, une association culturelle qui remet chaque année un prix à un écrivain, peintre, photographe ou plasticien  assurant par son œuvre la promotion du bassin d'Arcachon. En octobre 2015, elle a reçu le prix des lecteurs au festival «  Thrillers à Gujan Mestras »