Moi, Doha, le monde-nature, je protège les hommes depuis toujours. Mais je meurs.
Les Villes ont accaparé mes protégés, elles les manipulent en influençant leurs émotions jusqu’à la folie. Tout n’est plus que haine, hypocrisie, jalousie, luxure et colère ; et moi, je ne peux rien faire, incapable d’atteindre le coeur des hommes. Des nuages recouvrent le ciel, chaque jour plus épais, volant mes couleurs pour ne laisser que celles des Villes : gris, marron, noir. Je n’ai plus de forces...
Mon seul espoir réside en une jeune princesse, Alya. Elle pourrait résister, si seulement elle s’ouvrait à moi. Si seulement elle retrouvait l’espoir, pour le propager parmi les hommes.
Le contact d’une main peut changer bien des choses.
Une tasse de thé bien chaude à la main, Agnès dessine tranquillement son chemin dans l'univers des livres. À vingt-quatre ans, elle travaille chez elle, son chat sur les genoux, et partage son temps entre ses écrits et ses travaux éditoriaux.
Ce qu'elle veut, c'est écrire du rêve, de l'espoir. Pour cela, elle privilégie l'émotion et les relations humaines dans ses lectures comme dans ses écrits : ce sont pour elle le meilleur moyen de s'ouvrir à l'autre. Depuis toujours, elle emprunte les sentiers de l'imaginaire pour mieux parler des hommes et du monde, tout en gardant son émerveillement d'enfant devant les fées, les dragons et les étoiles filantes.