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Défaillances systèmes

Martha WELLS

Titre original : All Systems Red, 2017
Première parution : New-York, USA : Tor books, 2 mai 2017   ISFDB
Cycle : Journal d’un AssaSynth vol. 1 

Traduction de Mathilde MONTIER
Illustration de Pierre BOURGERIE

L'ATALANTE (Nantes, France), coll. La Dentelle du Cygne précédent dans la collection suivant dans la collection
Date de parution : 25 avril 2019
Dépôt légal : avril 2019, Achevé d'imprimer : avril 2019
Première édition
Novella, 128 pages, catégorie / prix : 1
ISBN : 978-2-84172-899-2
Format : 14,5 x 20,0 cm
Genre : Science-Fiction


Ressources externes sur cette œuvre : quarante-deux.org
Ressources externes sur cette édition de l'œuvre : quarante-deux.org

Quatrième de couverture

« J’aurais pu faire un carnage dès l’instant où j’ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, de séries, de lectures, de jeux et de musique consommés. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire. »

     Et quand notre androïde de sécurité met au jour un complot visant à éliminer les clients qu’il est censé protéger, il ne recule ni devant le sabotage ni devant l’assassinat ; il s’interpose même face au danger, quitte à y laisser des morceaux.

     Martha Wells signe avec cette série un récit tout en ironie et en sensibilité sur l’éveil à la conscience et l’exercice du libre arbitre.

Défaillances systèmes, la première des quatre novellas qui forment « Journal d’un AssaSynth », a reçu les prix Hugo, Nebula, Alex et Locus.

Critiques

    Déjà bien connue des lecteurs des éditions L’Atalante, l’écrivaine américaine Martha Wells a récemment été couronnée par les prix Hugo, Nebula et Locus de la meilleure novella pour Défaillances Systèmes. Ce court récit de 122 pages est depuis devenu le point de départ d’une série nommée « Journal d’un AssaSynth » que L’Atalante, certainement bien encouragé par le succès de la fameuse collection « Une heure-lumière » des éditions du Bélial’, a décidé de publier entièrement d’ici octobre prochain — soit un total de quatre novella, ce qui fait tout de même, pour peu qu’elles soient toutes proposées au même prix, un ensemble de la taille d’un roman classique pour 43,60 euros…

    Dans ce premier opus, notre narrateur, un androïde de sécurité (ou SecUnit), nous explique comment son expédition au cœur d’une planète lointaine l’a amené à pirater son propre module superviseur chargé, en théorie, de le plier à la volonté de ses maîtres et d’en faire un serviteur docile. Même si les humains qui l’accompagnent ignorent cette émancipation dans un premier temps, il se trahit rapidement lorsqu’il doit voler au secours de deux des scientifiques aux prises avec une mystérieuse et monstrueuse créature surgit du sol. Une surprise d’autant plus désagréable que la planète était classée comme sans danger par la Compagnie. Interrompant ses activités récréatives, AssaSynth, notre cyborg narrateur, comprend vite que quelque chose cloche et que ses collaborateurs humains risquent la mort à tout moment car… quelqu’un les a trahis !

    Texte court, donc, et scindé en huit chapitres qui ne laissent aucun temps mort aux lecteurs. D’autant plus qu’AssaSynth s’avère vite un narrateur drôle et cynique goûtant peu la compagnie des humains, qui l’embarrassent, ni non plus celle de ses propres congénères androïdes, qui n’ont rien à faire de lui. Plus intéressé par sa série télévisée Apogée et déclin de la Lune sanctuaire — en fait un soap de bas étage —, notre androïde mi-biologique mi-machine finit tout de même par se prendre d’amitié pour le Dr Mensah. Son interaction avec les autres humains, ainsi que sa volonté increvable de vouloir décider par lui-même, rendent AssaSynth absolument délicieux à suivre. Martha Wells, non content d’avoir trouvé là un personnage principal prometteur et attachant, construit en arrière-plan un univers ultra-connecté où les aspects humains les plus vils n’ont pas disparu, bien au contraire. Efficace dans ses scènes d’actions comme dans son humour et son message politique, Défaillances systèmes se dévore à toute vitesse. Même si l’on se demande bien ce que nous réserve la suite de la série (et comment elle pourra éviter la répétition), ce premier opus laisse au final une excellente impression qui ravira tous les fans de SF désireux de ne pas sacrifier la qualité sur l’autel du divertissement pur et dur.

Nicolas WINTER
Première parution : 1/7/2019 dans Bifrost 95
Mise en ligne le : 16/10/2023

Critiques des autres éditions ou de la série
Critique de la série par Nicolas WINTER
Prix obtenus
Hugo, Novella / Court roman, 2018
Locus, Novella / Court roman, 2018
Nebula, Novella / Court roman, 2017
Bob Morane, Roman étranger, 2020


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