GANDAHAR
(Clermont-Ferrand, France), coll. Gandahar (revue) n° 23 Date de parution : avril 2020 Dépôt légal : avril 2020, Achevé d'imprimer : avril 2020 Première édition Revue, 146 pages, catégorie / prix : 9 € ISBN : néant Format : 15,9 x 24,0 cm✅ Genre : Imaginaire
L'illustrateur intérieur est ici noté "Granville".
Quatrième de couverture
Végétaux, mycètes, insectoïdes ou rats intelligents, entités artificielles, explorateurs extraterrestres, ... nos auteurs ont rivalisé d’extrapolations à très long terme pour vous proposer des nouvelles inédites dont certaines se rejoignent et se complètent tandis que d’autres se singularisent par un style que nous reconnaîtrons tel une signature.
Ce numéro fait la part belle à notre extinction, au creux de notre absence. En filigrane des textes se devine la critique de nos modes de vie qui nécessitent une mutation profonde. Quelques auteurs optimistes, malgré tout, ont choisi de nous laisser espérer une seconde chance.
1 - (non mentionné), Cassandre de Delphes, pages 6 à 6, biographie 2 - Christine BRIGNON, Éditorial, pages 7 à 7, éditorial 3 - Raymond Z. GALLUN, Quand la Terre sera vieille (When Earth Is Old, 1951), pages 9 à 30, nouvelle, trad. (non mentionné) rév. (non mentionné), illustré par (non mentionné) 4 - Pierre GÉVART, Poser les bonnes questions, pages 33 à 35, nouvelle 5 - Catherine LAMOUR, Le Règne des mycètes, pages 37 à 40, nouvelle 6 - Philippe PINEL, La Mission, pages 43 à 47, nouvelle 7 - Emma CORNELLIS, La Peste verte, pages 49 à 63, nouvelle 8 - Gabriel Joyce BLAKE, Cycle S3, pages 65 à 78, nouvelle 9 - Frédéric DARRIET, Le Monde oublié du puits de fouille n°8, pages 81 à 90, nouvelle 10 - Sylvain PALARD, La Mémoire d’Oscar, pages 93 à 106, nouvelle 11 - Anthony BOULANGER, Les Enfants des Hommes, pages 109 à 115, nouvelle 12 - Philippe CAZA, Un palimpseste sans fin, pages 117 à 130, nouvelle 13 - Christine BRIGNON, Perles de l’Imaginaire, pages 132 à 139, critique(s) 14 - Christine BRIGNON & Martine HERMANT, Nous avons reçu..., pages 140 à 143, critique(s)
Critiques
Un numéro pour le moins improbable, qui commence par une vieille et très longue nouvelle de Raymond Z. Gallun (dont j’ignorais jusqu’à l’existence il y a encore deux jours). On dirait du Clifford D. Simak, enfin… du Simak qui aurait été écrasé quatre fois de suite par une armoire normande remplie d’haltères (à la décharge de l’auteur, il faut dire que la traduction hors d’âge, sans doute relue par la stagiaire « sanitaires et techniques de surface » n’aide pas). Mû par une forme de sadomasochisme mineur ou un esprit curieux (quand c’est de la SF vieille à ce point là, c’est par essence très bizarre), on va jusqu’au bout, avec peine (la revue semble reliée à la colle à bois, 1,99 euros le litre chez Casto), mais on y arrive. Après les nouvelles du Solaris hommage à Champetier, ça reste mauvais, mais c’est presque bon.
Suit un texte génial de Pierre Gévart « Poser les bonnes questions », je suppose que c’est génial car, franchement, je n’ai absolument rien compris (heureusement, c’est très court). Après, il faut du courage et du muscle (et pas seulement parce que la revue est reliée à la colle à bois). Suivent un petit paquet de textes d’amateurs qui font tous plus ou moins mal aux yeux. Régulièrement on saute des pages, espérant arriver à un truc plus convaincant, et on finit, page 116, par stationner chez Philippe Caza : son texte est complètement cousu de fil blanc, mais rigolo, et d’autant plus rigolo que c’est écrit par Caza (je m’attendais toutefois à davantage de gros nichons poitrines féminines généreuses, or sur ce plan-là, « Un palimpseste sans fin » est quand même une petite déception).