Clovis Gascogne est le maire d’un petit village de Picardie. En analysant les registres de la commune, il constate que les morts et les naissances sont symétriques par rapport à une charnière en 2000. Le pire est que cela le concerne pour le soir même. Ses visions d’autres vies suffiront-elles à le sauver ?

Né en 1968, j’écris des ouvrages depuis 1991, une cinquantaine à l’heure actuelle, sans jamais avoir été édité. Ingénieur de formation et de métier, l’écriture me permet de pallier à l’obsolescence rapide de mon travail de tous les jours, de laisser quelque chose de réellement durable. C’est un besoin irrépressible qui remplit la plupart de mes moments de loisirs. Je suis éclectique dans mes écrits, roman policier, science-fiction, roman classique, théâtre, poésie, essai, comédie musicale, conte.
J’ai trois filles qui adorent mes livres, ce qui me pousse encore plus à continuer d’écrire malgré les difficultés rencontrées pour faire connaître mes œuvres. Elles écrivent elles-aussi, le virus a été transmis.
Écrire est un aboutissement en soi mais j’aimerais bien sûr en partager le plaisir avec des lecteurs, ce sont eux qui font vraiment vivre les récits en les multipliant de leurs propres facettes. Un jour peut-être…
Oui, lire, c’est vivre. J’ai voyagé, travaillé, dans une vingtaine de pays, ce n’est rien comparé à aborder un nouvel univers à chaque lecture. Une rencontre avec un auteur, avec une histoire, avec un monde, à chaque fois.
Alors écrire, c’est vouloir faire vivre les autres. Il n’y pas plus grand besoin même si les utopies doivent rester dans les livres, c’est là qu’on les vit, c’est là qu’on vit bien loin des modèles du seul pauvre monde qui nous est proposé en dehors des livres.